Ce carrefour a fait l’objet de multiples transformations. Au final, il reste dangereux pour les vélos.
J’avais suggéré dans un autre billet que nos élus et décideurs publics arrêtent tout.
Je parlais des infrastructures cyclables qui comprennent de nombreuses malfaçons dès la construction et qui ne sont pas entretenues.
Le mal est profond puisqu’il met en cause la compréhension du fait cycliste par ceux qui décident dans les collectivités territoriales, communes et agglomération.
Le mal est profond puisque les acteurs que sont les usagers cyclistes et les décideurs publics ne se comprennent pas.
Il convient donc de remettre à plat ce qui cloche en France et d’organiser un benchmarking chez nos voisins qui réussissent mieux que nous.
Nos erreurs conceptuelles sont amendables, on peut les corriger au lieu de se lancer dans une fuite en avant qui conduit à toujours plus d’ouvrages ratés.
On en a encore une illustration sur ce cliché ci-dessus.
Après de larges échanges entre les élus pour sécuriser ce carrefour, on a abouti à une hérésie qui met les cyclistes en danger.
velomaxou 
« Ka ma nur ! »
Ici, ça dépasse les bornes (c’est la cas de le dire !); et en plus, avec ces ilôts et le recalibrage des chaussées (ie rétrécissement : qu’en des termes galants ces choses-là sont dites !), une voiture ne peut même plus doubler un cycliste à la distance réglementaire (ici probablement 1,5m , mais même si c’était 1m…) et ce sur une distance relativement importante (plusieurs centaines de mètres !) et à une vitesse qui n’est probablement pas assez limitée …
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