Des corridors pour l’homo erectus vetetistus


Le Bollenberg, réserve naturelle régionale. Le vététiste s’y acclimate parfaitement pourvu qu’il reste sur les chemins

Les maires sont parfois réticents devant les corridors écologiques qu’on leur propose.

Il est vrai que la faune ne vote pas. Les chasseurs et les cultivateurs, si!

Les corridors écologiques sont des connexions entre des réservoirs de biodiversité disent les experts.

Passerelle de l’Ill à la ferme St-Jean, un corridor à VTT

Maintenant que la plaine d’Alsace est découpée au cordeau par ses champs de maïs, barrée par les voies ferrées, par les autoroutes, bétonnées et macadamisées tout autour des villes, on s’interroge pour savoir comment reconstruire ce qu’on a détruit: des zones humides asséchées, des espaces de vie interrompu pour la faune animale et j’oserais ajouter des itinéraires barrés à l’animal vététiste.

Il faut que le vététiste puisse lui aussi se reproduire librement en allant recoloniser les espaces libres afin d’assurer un continuum écologique.

C’est pourquoi, il faut multiplier les passes à VTT dans les forêts, sur les autoroutes, sous les voies ferrées, les passerelles en travers des cours d’eau,….

C’est à ce prix en effet que l’homo erectus vetetistus va retrouver tous les espaces qui lui sont dus.

 

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