Je quitte tôt Ensisheim alors qu’il ne fait que 3 degrés.
Mais je me sens en forme et je mets le booster à chauffage intégré.
Au bout de trois kilomètres, j’ai chaud et je suis déjà à Ruelisheim.
Je maintiendrai ma moyenne à 18km/h, histoire de ne pas me refroidir.
Je dois dire que j’ai atterri dans un roncier derrière Peugeot Mulhouse et que j’ai du batailler pour forcer le passage le long de l’autoroute.
Je passe parfois devant pour montrer le chemin à mon coursier tout en le tirant; mais il lui arrive de refuser l’obstacle, les pédales empêtrées dans les lianes.
Sale bête!
Les grandes orties me frictionnent les mollets au travers du cuissard et parfois une ronce insidieuse décide de m’accompagner en plantant une de ses épines dans une de mes cuisses.
Puis j’ai eu droit à une sente de sangliers bien ondulée après le champ de tir de la Hardt.

J’adore ces sentes labourées: on ne passe qu’en gardant sa vitesse pour passer les mottes; quand il y a des grands joncs, il faut faire confiance aux sangliers et mettre les pneus dans la trace étroite tout en baissant la tête pour passer sous les ronces retombantes.
Pour sûr, on souffle dès qu’on aborde un chemin sablonneux.
Les quelques flocons sur le retour m’incitent encore à tenir le rythme et je peux m’offrir en arrivant le tout neuf sentier des remparts à Ensisheim.
Finalement, mon parcours improvisé a quand même de la gueule, même s’il est un peu cranté par endroit!


C’est pas bien les zones m…
Dommage que j’habite si loin, je te suivrais avec plaisir 😉
Quoiqu’avec mon trike, je ne suis pas sûr de pouvoir te suivre… à travers les ronces, notamment 😦
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