C’est dans l’évangile selon Saint-Jean qu’on parle de Temps de Pâques.
Je ne suis en rien un prosélyte en ces temps où le sacré semble vouloir nous être imposé, de gré ou de force.
J’ai surpris cette semaine dans un supermarché une conversation entre deux vieux amis.
L’un d’eux disait à l’autre « je ne te dis pas à Pâques… »
Je n’ai pas compris l’allusion; était-ce une plaisanterie pour se moquer du temps étonnamment doux en ce mois de décembre?
A Thann, j’ai hésité.
L’œil de la Sorcière me regardait, comme pour guider ma conscience.
J’ai pris Bitschwiller puis j’ai grimpé le Hundsrück.
Toujours aussi difficile dans les passages à 10-11% au point que je me demande si je ne vais pas mettre pied à terre…puis à force de ténacité, je vois enfin le col et la Fourmi.
Je fais un détour à Sentheim, puis je file à Guewenheim.
Les petits lacets pour rejoindre Michelbach ne sont qu’une formalité; j’ai pris l’habitude de m’arrêter derrière la mairie pour admirer le lac.
Initiative décisive aux sorties du village, une chicane brutale pour les voitures sans signalisation horizontale…mais un sas pour les cyclistes.
Attention toutefois aux groupes de cyclistes qui ne pourront pas tous passer ensemble dans cet entonnoir!
