La Sundgau Bike 2017 à Bettendorf, une rando VTT d’exception dit l’affiche en arrivant au village.
C’est vrai, c’est une rando d’exception avec celles de ses consœurs, la Juralsace de Waldighoffen et la Ronde des Etangs de Carspach et d’autres certainement.
Je n’ai entendu que des louanges sur ce parcours des « moyens » de 34 km et de 740 mètres de dénivelées. (Openrunner est un peu pingre sur le résultat car sur BaseCamp de Garmin, j’ai bien les 740m annoncés)
Il n’y a pas de doute, le VTT succède aux épreuves routières d’antan comme les « 100km de Mulhouse » où l’on enregistrait des records de participations.
C’est le renouveau du vélo de masse.
Tant mieux!
1200 participants!
1200 participants à VTT c’est géant, même si le Trail est capable de mobiliser 10 fois plus de monde dans les offres comparables.
Il faut dire que le temps était idéal avec un grand ciel bleu sans vent sur le sud alsacien…et qu’au surplus les singles n’étaient pas détrempés vue la sécheresse qui sévit.
Un petit cinq degrés tout de même pour les lève-tôt.
Bravo pour le fléchage, la signalétique de prudence et les « bi-pass » dans les passages sportifs.
Pour ma part, je me suis contenté des passages « roulants » là où ils étaient suggérés.
Je ne vais pas cracher dans ma soupe écologique: le défaut de ces rencontres est qu’elles ratissent large… des cyclos venus parfois de loin en bagnoles. La première réussite de l’organisateur est donc de réquisitionner tous les champs praticables alentour pour garer les autos.
C’est en quittant Bettendorf que je m’aperçois que certains prés ont du être ajoutés pour loger l’affluence de participants.
Organisée par le Cyclo-Club Schwalmala de Ruederbach, l’essentiel des engagés ne sont affiliés à aucun club à plus de 70%.
C’est l’illustration du vélo quand je veux, où je veux avec qui je veux.
C’est tout bénéf pour le club puisque l’inscription passe dans ce cas de 3 à 5 euros.
Les fédés sportives ont du souci à se faire; leur seul salut est d’inventer une adhésion « soft » en ligne si elles veulent garder un potentiel collectif.
Mais c’est un autre débat.
Cette ferveur cycliste, il faut bien le dire, on ne la retrouve plus dans les rencontres routières.
Signe des temps, le cyclo moderne préfère se décarcasser à l’abri du goudron.
Pour sûr, avec l’âge, on atteint plus vite ses limites physiques avec un VTT car il faut « relancer la vapeur » souvent et les cardios jouent au yoyo allègrement. D’ailleurs les VAE sont de plus en plus présents…on les entend venir dans les raidillons comme des essaims d’abeilles qui remontent les files.
Pour sûr, je ne ferais pas ça tous les jours.
Voir la trace GPS du parcours 34km
A Altkirch et au km 26, on s’est un peu baladés…on n’a pas fait assez attention à l’itinéraire signalé
Vitesse moy. 13km/h…11 avec les arrêts.