Enfin un peu de beau temps après les pluies. 13°C ce matin un 30 décembre, c’est inhabituel. Finalement, je vais pédaler avec seulement deux couches de vêtement.
Uffholtz
Je me décentralise dans les vignes de Wattwiller et je commence un travail cardiovasculaire. Pas longtemps. Avec les bosses du vignoble, on arrête quand on veut. C’est moins difficile qu’un col où il faut aller jusqu’au bout.
le travail cardiaque à vélo; ne point trop en abuser avec l’âge
Qu’on ne s’y trompe pas, les relances dans les chemins de cailloux nécessitent puissance et adresse pour ne pas glisser dans les ornières chargées de boue.
C’est fou le nombre d’écrivains qui se sont consacrés au temps qui passe.
Depuis Hubert Reeves « le banc du temps qui passe« , Jacques Laurent « l’inconnu du temps qui passe », jusqu’à Proust « à la recherche du temps perdu »…
Je pourrais moi aussi écrire longtemps sur le temps mais pas avec talent comme le font les auteurs patentés.
En attendant, le temps passe
Cette année a filé à la vitesse d’une étoile. « Grand V » comme disent les mathématiciens en herbe. Mais un an plus tard, on en est toujours là, à résoudre des inconnues avec des équations de second degré avec des courbes exponentielles et des asymptotes.
Hier soir, en guise de passe-temps, j’ai filmé des anti-pass au rond-point. J’ai déclenché des torrents de bile sur Facebook. La preuve que le virus rend fou.
Je ne vais pas refaire le film palpitant de 2020. Tout le monde l’a encore en tête, même si c’est diffus et compliqué. Le retraité a cette sagesse de profiter du temps libre pour dresser des états de situation. Sa situation. Fatalement le temps compte plus vu qu’il se contracte. Il est même compté.
En attendant, le temps passe…
…et j’attends mon charpentier comme on attend Godot.
Mon charpentier ne viendra pas. Il est cas contact.