
Inutile d’attendre le 31 décembre, je connais déjà mon palmarès 2021 et ce ne sont pas les quinze derniers jours de l’année qui impacteront mes résultats.
Je rassemble en quatre ligne mes états de service 2021
- 76 sorties VTT / 2112km / 21440m
- 45 sorties ROUTE / 2475km / 16870m
- 32 nouveaux cols
- 44 sorties jogging / 213km
J’en suis presque flatté depuis que j’ai abandonné mes carnets au profit de Garmin Connect qui centralise toutes mes sorties.
Prédominance du VTT plus bucolique, plus conforme à mes attentes et surtout moins anxiogène que la route dans cette terre d’Alsace très peuplée.
Baroudeurs en voitures

Je vais à l’avenir lever le pied pour la recherche de cols nouveaux. Pourquoi? tout simplement parce que les nouveaux cols impliquent d’utiliser un véhicule pour se rendre sur place et ma conscience écolo en est dérangée. J’ai des amis qui sont devenus ainsi des « baroudeurs en voiture » et je ne veux pas devenir un de ceux-là. Le Covid ne va pas arranger les choses non plus car je fuis les rassemblements hôteliers où nous sommes délibérément confinés …et potentiellement fragilisés.

Je ne compte pas mes sorties en ville à vélo. A quoi bon? elle n’ont rien de sportif. C’est deux kilomètres chaque jour seulement et parfois, c’est à trottinette.
Cela dit, force est de constater ma lente décroissance. Je m’en accommode puisqu’elle est inéluctable. Je m’octroie moins d’escapades éloignées et physiques sur le massif; je prends aussi moins ma voiture pour me projeter sur des sites au départ hors domicile.
Je profite cependant de vacances familiales pour emporter mon vélo à la recherche de paysages
inconnus.
Nous avons changé d’époque.
Le vélo dans son ensemble accomplit une lente mutation sociétale en dépit de tous ses handicaps comme par exemple la concurrence acerbe de la bagnole qui veut garder son leadership avec la venue de l’électrique. Le covid a précipité l’avènement du vélo électrique (VAE) au point de rendre le vélo « musculaire » dépassé. Je m’en accommode difficilement quand je rencontre sur les cimes de fringands venus « frais comme des gardons ». J’ai un indicible vague à l’âme. Oui, nous avons changé d’époque.