Piste de la Thur, lettre au député


La Voie Verte de la Thur, dénommée à tort piste cyclable, est par endroits fort endommagée. Les services départementaux s’en occupent très peu et parfois même en ignorent la présence.

La situation n’est pas nouvelle. Déjà en 2012, on pouvait constater l’abandon de cette voie, lire ci-dessous

Dans la traversée des communes, chaque maire fait comme il veut. C’est la cas notamment Cernay ainsi qu’à Vieux-Thann. On a du mal à percevoir quelle est l’autorité compétente.

En juin 2023, le Cadres Thur-Doller a tenté une action de sensibilisation, sans résultat pour l’heure…

Mise en danger de la vie d’autrui. Si un cycliste se fait happer par une voiture, celui qui a eu cette idée géniale aura du souci à se faire

Les points les plus dangereux concernent notamment :

  • le segment Cernay/ Staffelfelden dont les nombreuses racines d’arbres émergent du sol auxquelles s’ajoutent les mouvements d’engins agricoles qui traversent le gué de la rivière et salissent le revêtement
  • un effondrement de chaussée derrière la station d’épuration de Cernay
  • un rebouchage récent au sortir d’un transformateur avec du béton et malfaçonné
  • la traversée de Vieux-Thann où les cyclistes sont dirigés successivement sur la chaussée et le trottoir particulièrement à hauteur de l’établissement Bloom
  • il est à observer par ailleurs que rue de Thann à Cernay, la circulation sur trottoir n’est pas délimitée en continuité de la rue de Cernay à Vieux-Thann obligeant les cyclistes à quitter le trottoir partagé sans aucun aménagement ni signalisation de protection
  • A Staffelfelden, le passage sous la D430 n’est qu’à une voie unidirectionnelle sans indication de rétrécissement et dans la pénombre.
  • Au débouché de la Voie avec la rue de Guebwiller (coté Ecomusée D429) à Bollwiller, un tas de gravas empêche le passage des cyclistes en direction de Pulversheim

Entre Cernay et Staffelfelden, c’est la loi du plus fort qui prévaut. Les engins agricoles ne se privent pas de l’emprunter délaissant parfois des tombereaux de boue sans coup férir de la puissance publique.

Je viens d’écrire à notre député du Haut-Rhin, Raphaël Schellenberger.

Laisser un commentaire