

Fallait oser! Quand je revois cette aquarelle, j’hésiterais à la refaire aussi colorée. Il faut aimer. Mais peindre la neige est un bon exercice d’aquarelle.
S’il s’agit d’une aquarelle, alors sa page blanche vous apporte déjà la neige. Un aquarelliste n’a pas besoin de peinture blanche, sauf pour des rehauts de gouache ou de craie. Il suffit d’y apporter du bleu où c’est nécessaire. Mais il faut tout de même maîtriser l’usage de l’eau car l’aquarelle est une peinture à l’eau. Les éléments flous se font dans l’humide et les structures solides poteaux, arbres et chalet dans le sec.
Avec la peinture à l’huile, c’est différent
C’est souvent devant sa page blanche qu’on se demande comment peindre de la neige alors que tout l’univers devant soi est blanc.
Il suffit pour commencer de peindre son tableau en marron délavé!

Et ensuite d’apporter la neige blanche en principe et ses tons variables. Facile à dire mais plus délicat à faire car on risque de se retrouver à nouveau avec une page blanche.
Il convient donc de ruser en appréciant ce qui est réellement blanc et ce qui l’est moins. Coluche savait déjà tout cela avec la lessive qui lave plus blanc.

Le vrai blanc dans une image n’existe pas réellement. On va donc garder le blanc de titane ou de zinc pur pour la fin. Pour le reste on va associer le blanc de la neige à des tons bleutés…et le ciel laiteux pourra prendre un peu de violet qui est une association de bleu et de rouge.


Toujours se souvenir que le bleu est une couleur froide et que le rouge est une couleur chaude. Le marron du bois comporte du rouge et du jaune, c’est un ton chaud qui contraste avec le froid de la neige.
… et à l’acrylique?
L’acrylique obéit aux mêmes principes que l’huile avec une différence notable, ça sèche très vite, on a donc moins de temps pour réagir



❤
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Magnifique !
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