J’ai remonté la Doller jusqu’à Sentheim. Puis les petits lacets de Rammersmatt. Au village, je baigne dans le brouillard.
Plein d’allant, arrivant à la maison, j’ai décidé de rallonger ma balade. J’avais un peu honte de rentrer aussi tôt.
Je n’avais que 27 km après avoir grimpé Rammersmatt par Bourbach. J’avais un supplément d’âme pour m’encourager à poursuivre ce modeste parcours. Je suis parti divaguer jusqu’à Staffelfelden. 53 km au total.
un avant-goût de montagne
Mon vélo propre au départ. Tout à refaire en remontant la piste de la Thur couverte de boue.
Le professionnel a dit: ta roue libre est foutue, mieux vaut changer la roue.
Elle gigotait sur l’axe et je n’arrivais même pas à démonter la cassette avec la douille cannelée.
Jacadi, la cassette est morte.
Il a ajouté tu roules toujours sur le pignon trois, je le vois. Si je te change la cassette, il faudra changer la chaîne…
On a transigé: je garde la vieille cassette et je ne change pas la chaîne. J’ai un dérailleur pour faire beau. En ville je n’ai pas besoin de dérailleur.
C’est donc sur mon vélo de ville que j’ai fait les frais d’une roue neuve. 26 pouces et 70 euros, cassette remontée. Acheté 30 euros il y a 20 ans à une foire aux puces, il me sert quotidiennement.
Il ne me restait plus qu’à la remonter. Je me méfie toujours car je suis un bricolo patenté, celui qui rate souvent des choses simples.
Le fond de jante? je n’en ai pas. Alors je fais un tour de roue avec un scotch d’électricien.
J’ai remonté le catadioptre. Je sais il m’en manque un.