Sac d’hydratation Action

J’ai essayé ce sac d’hydratation en prévision de mes mini-courses à pied de l’été.

J’ai donc trois modèles à disposition:

  • le sac d’un litre dorsal
  • la ceinture porte bouteille 33 cl
  • la ceinture bandoulière 2x 17 cl avec poche

Ce nouveau sac contient un bidon rigide d’un litre; rien de très technique comparé à la concurrence et pourtant ça me convient pour une utilisation modeste sans excéder 10 kilomètres.

  • Multifonction
  • Avec des bandoulières réglables
  • Avec une poche avec fermeture éclair

Ce sac à dos d’hydratation Kaytan est idéal pour les activités telles que la randonnée, le cyclisme, la course à pied, l’escalade et d’autres activités de plein air.

Inconvénient: ça fait glou-glou tout le temps dans son dos.

Prix imbattable: 5.99 euros

Ils me font pitié, les vieux

Ils me font pitié les vieux. Surtout avec l’espérance de vie qui s’allonge. Fatalement ils vont se faire chier plus longtemps. (Blanche Gardin, humoriste)

Je l’aime bien Blanche car elle dit les choses crument avec un humour décalé qui contrevient à nos valeurs humanistes parfois surannées.

Même la médecine ne s’embarrasse plus de circonvolutions de langage pour nous dire « vous avez un cancer ». Le médecin est plus qu’avant tout un technicien incapable d’une prise en charge émotionnelle, il n’est plus là pour ça. Il s’est éloigné du moi.

Lorsque l’âge arrive, c’est vrai que beaucoup d’entre nous s’interrogent. J’ai coutume de dire que le « grand bout de vie est derrière » et que le reste est plus ou moins long et son terme inconnu. La société moderne nous le rappelle chaque jour; « encore un vieux au volant, à la caisse du supermarché, qui prend la place d’un jeune, qui est plein de thune,… » et j’en passe.

La philosophie de la vie dans nos sociétés modernes est parfois réduite à sa plus simple expression. On ne se préoccupe pas du lendemain, on vit au jour le jour. C’est souvent les bien-portants qui se comportent ainsi. ils ne souffrent pas de raideurs ni de grincements musculosquelettiques et disposent « de toute leur tête » tout en grimpant les marches de l’étage deux par deux.

Mais tous les autres?

On les voit partir, petit à petit, ceux de notre génération que l’on a connus, qui ont fait le chemin avec nous de loin ou de près, avec ces souvenirs si proches et si lointains qui font dire aux plus jeunes qu’ils n’étaient pas encore nés.

Les autres, eux, prennent de la distance. C’est le cas à vélo, on voit les jeunes quadras s’enfuir devant soi dans les ascensions, sans espoir de tenir tête, sans volonté non plus. Mais on s’en fout un peu, on arrivera encore cette fois çi au sommet. C’est le principal.

Prendre de la distance, c’est un peu comme prendre du recul

Contempler le chemin parcouru, s’attarder au détour d’un chemin pour admirer le paysage et humer l’air, reprendre son souffle. Je suis horrifié.

Chez soi aussi, il faut se préparer à ralentir. Mettre ses affaires en ordre et ne rien laisser en désordre. Comme ces gens qui partent en vacances mais qui tiennent à retrouver un logement propre au retour, le linge lavé et rangé, la vaisselle nettoyée…et le frigo vidé de ses restes.

L’angoisse de l’immortalité

Je souhaite mourir très tard et très vite. Très tard, parce que j’aime la vie et que je voudrais en profiter le plus longtemps possible ; mais très vite, car je redoute les agonies interminables et les handicaps. En revanche, je n’ai jamais eu aussi peu peur de la mort. (André Comte-Sponville philosophe)

Lorsqu’on a ses parents appareillés de partout au fond d’un lit, on ressent presque comme une insulte ceux qui professent la prochaine immortalité de l’être. Faut-il ainsi s’acharner à repousser la mort? ou plutôt la suggérer comme la loi hésite à le dire?

La génération du tout, tout de suite, a contrario du tout religieux mais pas tout de suite nous a conduit là.

A la croisée du chemin, on doit s’organiser dans l’urgence pour faire face à l’absence de l’au-delà qui permettrait de voir venir le temps d’une âme céleste et pourquoi pas une réincarnation.

Le transhumanisme effrayant

Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains et de supprimer le vieillissement et la mort (et quelques maladies)

L’idée qu’on puisse vivre plus d’un siècle m’angoisse. Si la science génère le progrès, elle peut aussi conduire à des dérives telles qu’on ne saura plus en mesure de comprendre le monde tant les adaptations seront insurmontables. Je me demande comment nos disparus plongés dans un monde nouveau résisteraient à la folie s’ils devaient vivre avec notre modernisme ambiant, la télévision, l’informatique, le téléphone et l’intelligence artificielle.

Si vous voulez vous faire peur, écoutez Laurent Alexandre

A l’opposé pensons à nos ancêtres qui vivaient si peu longtemps. Au Moyen-Age, l’âge moyen était de 20 ans, il est à présent en 2024 de 42 ans. Il a plus que doublé. (Rien à voir avec notre âge moyen européen des pays riches). Cette distanciation du temps humain semble pourtant sans égal avec la vitesse du temps sociétal et de ses progrès.

L’exosquelette

L’exosquelette, c’est l’homme augmenté. On lui prête des forces, un équilibre perdu et run!

Se maintenir en forme, oui, c’est un choix de vie qui, dit-on, nous fera mieux vivre en évitant les affres de la maladie. Mais on connait tous aussi des gens qui vivent longtemps sans aucune préoccupation de cet ordre.

Pour autant ne pas chercher à falsifier une vérité, l’âge avance et rien ne l’arrête. Pas même ces vélos transgressifs qu’on équipe discrètement de batteries pour faire comme si.