Les raisons de la colère du cycliste
Pêcher sur un îlot interdit d’accès. C’est
possible. Ces deux pêcheurs, en tous cas, ne se privent pas
de s’installer dans un endroit réservé à la
faune aquatique.
Habitué à circuler le long du canal de Niffer, je
n’avais encore jamais vu un tel mépris du respect d’une
régle qui semblait admise par tous.
Ce bonnet d’âne revient à Spechbach le Haut pour
son ralentisseur en forme d’étranglement qui met les
cyclistes en péril.
La palme continue de revenir à celui de Kembs qui en plus
a disposé des plots en béton pour être
sûr de tuer le cycliste qui se fera renverser.
Matin gris du coté de Sierentz…
Matin marron du coté d’Illzach…
Nouvelle aire en construction pour « gens du voyage », un
univers carcéral en préparation ou camping sur
macadam?
Ile Napoléon
Préméditation: les bornes béton
à l’entrée de Kembs ne sont pas là pour
freiner la vitesse mais pour tuer!
Je ne cesserai de le dire et ceux qui se sont compromis dans ce
montage funeste devront en rendre compte. Sur les circuits
automobiles, on installe aussi des chicanes, mais avec des objets
qui préservent les pilotes. Ici, tout au contraire, c’est
une voie publique où les pouvoirs publics ont
organisé intentionnellement un rétrécissement
doté de bornes en béton qui fera qu’un jour, une moto
dérapera ou un vélo sera projeté par un
automobiliste sur ces blocs de béton
Grünhutte, un lieu de passage pour de nombreux
touristes.
Dont beaucoup d’allemands depuis que des flêchages ont
été mis en place.
Cependant, le panneau « P » qui signifie parking sert aussi de
réceptacles pour les ordures. Bien en évidence, ceux
qui les ont déposées là se sont dits « au
moins, une bonne âme viendra s’occuper de notre m….! »
Convenons-en: cycler en peloton sur nos routes d’Alsace est
dangereux!
Voilà trop longtemps que je le dis et pourtant mes amis
cyclos continuent de pédaler à leur gré en
groupe sans mesurer l’impact de leurs comportements sur la route
vis à vis des autres usagers.
Je dirais que rouler en peloton comporte des pré-requis.
Lesquels?
– un pilote qui sait « où il va »
– bannir systématiquement les itinéraires de
grande circulation
– observer scrupuleusement « la file indienne », sous-entendu avec
des cyclos capables d’allure comparable,
– anticiper les trajectoires afin de ne pas faire d’écart
intempestif
– pas de « paquets désordonnés » aux feux ou aux
carrefours qui gènent les autos.
Au lieu de ça, que voit-on?
Des têtes de peloton qui ne maîtrisent pas les
itinéraires,
des cyclos roulant en quinconce parfois à trois,
voire à quatre vélos de front qui se tirent « la
boure » dans les hauts de côtes , des coups d’accordéon
qui se terminent par des déboîtements inopinés,
des arrêts en haut de côte ou en virage pour attendre
les retardataires, des regroupements en paquet au mépris des
autres usagers.
En dépit de mes mises en garde, chacun continue de ne pas
voir que son environnement est menaçant et de se comporter
dangereusement.
Dans ces conditions, je préfère rouler seul ou
avec quelques amis respectueux de ces règles de bon sens.
Avant qu’un drame ne se produise!
Sur la route de Blodelsheim, quand les services de l’Equipement
passent avec la déchiqueteuse censée couper les
hautes herbes au bord de route, on découvre le
désastre: des bouteilles de plastique par centaines
abandonnées là par les usagers de la route et qui
sont ensuite broyées par la machine.
Du travail bâclé!
Evidemment, on n’imagine pas qu’on puisse faire ramasser ces
objets avant de passer la machine…ni d’ailleurs qu’on
éduque les usagers qui polluent les bas-cotés de la
route à longueur d’année.
« Le vélos ne sont plus
acceptés dans les TER 200 entre Strasbourg et Bâle de
6h00 à 8h30 et de 16h00 à 18h30, du lundi au
vendredi. »
Ce communiqué
laconique, c’est la SNCF qui l’a
émis.
Une belle bévue pour
cet organisme qui devrait au contraire encourager le transport
combiné « vélo+train » comme elle sait le faire
timidement pour les camions.
Gageons que la SNCF saura
revenir sur une décision contraire au bon
sens!
C’est la jonction de la piste avec la route à la
sortie de Kingersheim coté Baldersheim après le
passage inférieur sous la chaussée.
Beaucoup trop étroite à cet endroit, les
véhicules ignorent notre présence et nous risquons
l’accident. D’autant que beaucoup d’automobilistes ne respectent
pas le 50 km/h qui se prolongent jusqu’au chemin qui mène
aux balastières.
Il faudrait élargir le pont en surplomb du ruisseau et
envisager une sortie de tunnel en site propre.
Quant au buisson qui rétrécit encore un peu plus
notre espace, il faudrait l’élaguer…
Wittenheim vient d’équiper un trottoir en bande cyclable
coté Ensisheim. C’est bien!
En revanche, l’entrée de bande est ratée: pas de
niveau « zéro » et une bordure de 1cm en oblique suffira
à faire chuter les cyclistes.
Donc, voici un ouvrage, qui s’il n’est pas rectifié, ne
sera que très peu utilisé.
Vélomaxou ne fait pas que pédaler quand il est sur
son vélo. Il lit et observe tout ce qui est à sa
portée en traversant la campagne.
Ici, voici un abribus qui sert de panneau d’affichage.
Toutes nos chères têtes blondes qui attendent le
bus sont ainsi prévenues qu’une fête de la
bière va avoir lieu prochaînement.
La bière va donc couler à flots, une fois de
plus.
Comme si les accidents après boire n’étaient pas
suffisants, certains organisateurs de spectacles, dont des
élus, continuent d’atiirer les jeunes avec la perspective de
pouvoir boire de l’alcool en quantité.
Comme si Berrwiller n’avait pas suffi!
On peut d’ailleurs se demander si cette affiche est
légale puisqu’aucune consigne de modération n’est
mentionnée.
Voici un spécimen de ce qui jonche la bande cyclable
avenue de Suisse à Illzach (derrière
Citroën).
Qu’est-ce que c’est?
Tout simplement un des nombreux débris de métal et
de verre répandus par les camions qui livrent des
épaves de voitures à l’usine de recyclage.
Oui au recyclage des bagnoles!
Non aux bandes cyclables poubelle!
Et celà fait des mois que ça dure…
Un conseil aux cyclos: évitez l’avenue de Suisse!
Ce bouton sensé délivrer un feu vert aux cyclistes
n’est-il pas en fait un simple leurre destiné à nous
faire prendre notre mal en patience?
On pourrait le croire vu le temps de réaction que mettent
les feux à nous ouvrir la voie.
C’est en somme une façon de nous encourager à ne
pas l’utiliser tant on se demande si les fils électriques
derrière le poussoir sont vraiment raccordés.
Ce n’est pas courant de délivrer des bonnets d’âne
en plein été, mais Pulversheim y a droit!
Tout simplement pour sa piste en direction d’Ensisheim
(D101) réalisée à grands frais mais qui
n’a pas d’accès « en niveau zéro »c’est à dire
au raz du sol.
Résultat, les cyclistes s’en détournent et se
mettent en danger.
Pulversheim fait même mieux: des prises de piste avec
bordure en arrondi à 45 degrès; le comble de
l’hérésie!
Un moment d’égarement a suffi et Vélomaxou s’est
retrouvé à terre au rond point de Soultz…
Heureusement, un photographe a filmé la scène et
les gravillons sont la conséquence de cette chute, sans
contestation possible.
(scène reconstituée)
Tout le monde s’éclate à la queue leu leu; c’est
bien connu!
Même le long de la Thur en arrivant à Cernay.
Le feuilleton continue.
Nos édiles se hâtent lentement pour terminer le
revêtement qui fait défaut le long de la Thur en aval
de Cernay.
Gageons que d’ici l’hiver, les cyclos pourront reprendre la
piste sans risquer de se casser le nez dans les gravillons!
Il n’est pas dans mon habitude de critiquer tout sans
raison.
Certains peuvent en témoigner.
Cependant, force est de constater que dans cette image, tout
convient sauf…
Regardez bien!
Les collines sous-vosgiennes derrière Rammersmatt sont
bien dessinées, le monument en mémoire de nos
combattants est bien abrité, notre Dédé avec
son beau vélo tout neuf fait honneur au paysage… Donc,
tout semble coller!
Et pourtant, il a fallu qu’un grand service public vienne coller
sur la photo un horrible disjoncteur 20kV/400 ampères
télécommandé en haut d’un poteau béton
au bord du chemin.
Pour ceux qui ne le savent pas encore, Vélomaxou a 35 ans
de maison dans le grand service public en question; on ne peut donc
pas le taxer d’être un écologiste primaire!
La maison des énergies à
Fessenheim recèle certainement des merveilles de la
technique électique.
Pour s’en convaincre, il suffirait qu’elle daigne au moins
ouvrir ses portes en pleine saison non seulement
l’après-midi mais aussi le matin.
Mon vélociste, bien connu dans la région,
reçoit un client désirant s’offrir un
vélo…
– « vous pédalez comment? »
– « ??? »
– « vous pédalez dur ou vous pédalez mou? »
– « plutôt dur… »
– « et vous faites combien de km par an? »
– « oh, je fais dans les 3000, 3500… »
– « bon, alors voilà votre devis: 4300 euros! »
– « pas de problème, voici un acompte, je viens prendre
livraison la semaine prochaine… »
Cette conversation est véridique.
Notre vélociste n’est pas en cause car le candidat client
avait choisi sa monture dans la vitrine.
Et, quelle monture!
Cadre tout carbone à 2350 euros et tout ce qui va bien
avec…
Ce qui m’émeut, c’est que notre corporation cycliste
compte aussi des êtres d’une incroyable frivolité
capable d’investir autant d’argent dans une aussi belle
bécane alors que des forçats de la route comme
Vélomaxou imaginent chaque jour le vélo de leur
rêve sans oser l’acheter de crainte d’être
déçus ou du « qu’en dira t-on? » ou plus simplement
parce qu’ils n’en ont pas les moyens.
A tous ceux-là, je dis « pas de regrets, mes
frères, même à 4300 euros, il faut quand
même pédaler! »
Il n’est pas dans mes habitudes de dénigrer les efforts
des communes pour embellir leur cadre de vie.
Mais là, on peut se demander si une commune rurale
d’élevage et céréalière a vraiment
besoin d’orner l’entrée du village avec des vaches en
plastique…
En matière de bon goût, il y a
mieux!
Ca y est: la grande boucle va repartir…
Qu’on n’attende pas des commentaires enflammés de
Vélomaxou.
Mon cyclisme à moi n’a rien de commun avec le doping et
le déferlement de tous les sponsors qui vont s’exposer
bientôt sur nos routes, sur les écrans et dans les
gazettes.
Voila qui est dit.
N’en parlons plus.
Si un accident se produit, le blog de Vélomaxou pourra
servir de preuve qu’un responsable de la voirie cyclable entre
Thann et Bitschwiller a manqué à son devoir de
prudence.
En effet, laisser au sol des moignons de plots sans les signaler
peut causer une grave chute de cycliste.
En 1978, Vélomaxou avait payé cette
médaille pour marquer sa réussite au brevet Audax
300km.
C’était alors du coté de la Moselle.
Aujourd’hui encore, ces organisations cyclistes qui demandent
endurance et régularité derrière un capitaine
de route sont toujours prisées par certains.
Son épreuve reine est le fameux Paris-Brest-Paris qui
totalise 1200 km et à laquelle seuls les plus endurants se
mesurent.
Mais, les brevets Audax souffrent d’une désaffection
chaque année plus forte. Ainsi Paris- Brest- Paris recueille
de moins en moins de candidats de plus en plus âgés.
Il faut dire aussi que le prix de l’engagement n’est pas
donné.
Certains y voient l’illustration d’un modèle de
cyclotourisme rétrograde et peu propice à
l’émulation personnelle.
D’autres, plus nombreux, regrettent que les moyennes
fixées à l’origine à 22.5km/h, s’envolent et
les dissuadent de participer.
Le comble, c’est que les promoteurs de la formule Audax jouent
eux-mêmes à ce jeu contreproductif qui consiste
à presser sur les pédales pour en dissuader le plus
grand nombre.
Si les instances Audax voulaient tuer leur formule, elles ne s’y
prendraient pas mieux!
C’est devenu une habitude: les fêtards du samedi soir
abandonnent les objets de leurs libations le long du grand canal de
Niffer à Rixheim.
Si bien que les promeneurs matinaux n’ont plus qu’à
contempler le travail.
Le travail qui, bien sûr, sera à la charge de la
communauté.
Pendant ce temps là, il est fort à craindre que ce
spectacle soit offert aux badauds tout le week-end.
Hier soir, le
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement
(CINE) nous conviait à Lutterbach à un rendez-vous
éco-citoyens intitulé: « A vélo dans ma
ville… »
Comment les aménageurs
pensent-ils la place du vélo dans l’espace
urbain ? Quelles actions engagent les collectivités
pour inciter les citoyens à utiliser ce mode de
déplacement non polluant. Comment se déplacer
aujourd’hui à vélo en ville ? Quelles
améliorations peut-on encore prévoir pour rendre le
vélo plus
attrayant ?
Vélomaxou s’y est rendu et ,
sans surprise, les éco-citoyens présents
étaient constitués d’un groupe de 13 personnes tous
ralliés à la cause du vélo, aucun élu
n’étant
représenté.
C’est dire que de
débat , il n’y en eût pas puisque tout ce petit monde
était unanime pour dire que les infrastructures mises
à la disposition des cyclistes en agglomération
étaient loin de répondre aux attentes .
Ce à quoi,
le représentant de la CAMSA en charge des
réalisations cyclables de la communauté de communes
dût bien reconnaître qu’il n’était pas
maître de la cohérence entre les réalisations
diverses qui naissent çà et là!
Ainsi, chacun
pouvait constater que les maires, les présidents de
communautés de communes et le Conseil Général
ont tous leur propre appréciation de ce qui est bien (ou
mal) dans le domaine des infrastructures cyclables sans d’ailleurs
que les cyclistes soient invités à formuler un
avis.
A la
lumière d’un certain nombre d’exemples, chaque cyclo a fait
part de ses constats, de ses doléances tout en l’illustrant
de nombreux exemples démontrant de nombreuses failles dans
les dispositifs cyclables.
Si certains
évoquent l’absence d’un cadre général de
règles constructives, d’autres mettent carrément en
cause la volonté politique des élus et la
compétence des techniciens chargés des
réalisations.
La palme est
revenue à la municipalité de Wittelsheim avec sa
nouvelle bande cyclable et ses balises de priorité qui en
dépit de nos alertes fait la sourde oreille avec
mépris.
Vélomaxou
ne s’est pas privé de revenir sur l’impraticabilité
de la piste de Wittelsheim à Cernay (qui met en cause
à la fois la Municipalité de Cernay et le Conseil
Général) mais en insistant aussi sur les mauvais
choix techniques des édiles: multiplication des dos
d’ânes dans les traversées, étranglement aux
entrées d’agglomération, multiplication des zones
pavées, retrécissement des voiries mettant les
cyclistes en danger (Baldersheim), absence de continuité
dans les infrastructures cyclables, quilles plastique vert, blanc
délimitant les bandes,…
Enfin,
l’invité de la CAMSA a confirmé que la
traversée de Mulhouse du Nord au Sud, le long du canal, est
« un serpent de mer » où chaque élu concerné
à sa propre vision des choses.
Ceci étant,
la CAMSA a fait état de ses réalisations et de ses
projets en terme d’aménagements et d’encouragements à
la pratique du vélo en ville.
Parmi ces
réalisations, notons:
– les sas
vélo aux feux tricolores
– 19 contre-sens
cyclables dans les rues en sens unique
– des couloirs de
bus mixtes
– 1682
arceaux à vélo à fin 2006 à
Mulhouse!
– 4 sites parcs
à vélo vidéo surveillés
– une carte des
aménagements cyclables de la CAMSA
– locacité
avec 200 vélos
– un Plan de
Déplacement d’Entreprises (mise à disposition de
vélo pour les fonctionnaires territoriaux)
Bref, chacun est
resté sur sa faim et n’a pu que constater le chemin qui
reste à parcourir !
Pas encore terminée, ni inaugurée, voici une piste
cyclable fort pratique pour garer sa voiture. D’autant qu’un
commerce de voitures se trouve juste à coté. (
Ruelisheim-Pulversheim)
Pour mémoire, l’amende est de 35 euros mais le
PV factice coûte moins cher…attention toutefois aux
mauvaises réactions des automobilistes si vous touchez
à la sacro sainte voiture!
Quand en vélo de bon matin, on aime parcourir les rives
du grand canal de Niffer, voici ce qu’on découvre à
hauteur du stade de Rixheim…
Vélomaxou est certainement un sinistre abruti puisqu’il
pousse le luxe à ramener chez lui ses emballages de barres
de céréales alors qu’il suffit de faire comme
d’autres: jeter là où on passe!
Vélomaxou
ne peut pas se priver de relayer l’action du Cadr (Cyclistes
Associés pour le Droit de Rouler en
sécurité).
Une nouvelle fois,
le Cadr intervient pour défendre son point de vue sur la rue
des Cordiers à Mulhouse.
Ceux qui veulent
en faire encore une voie rapide pour les automobilistes doivent
affronter le Cadr qui défend une thèse inverse
consistant à privilégier cette voie pour les
vélos.
On trouvera
à ce sujet et ci-dessous la lettre adressée
récemment au Conseil Général qui semble peu
pressé de prendre position en la matière…en
dépit de ses engagements à développer les
voies cyclables.
Evidemment, ce
type de militantisme mérite d’être salué.
Surtout quand on sait que cette initiative n’est pas l’apanage des
grandes organisations cyclistes qui font montre d’une
discrétion remarquable sur leurs actions et leurs
résultats pour défendre le vélo auprès
des pouvoirs publics.
Lettre
ouverte à Monsieur le Président du Conseil
Général
68 17 Mars
2007
Monsieur Le Président,
La lettre du 01/02/2007
concernant l’aménagement du chemin des Cordiers
à Brunstatt et de la rue de Coubertin à Mulhouse est
jusqu’à présent restée sans
réponse de votre part.
Cette fois nous vous
informons par le biais de cette lettre ouverte en espérant
qu’il sera possible de vous rencontrer comme nous vous
l’avions demandé
précédemment.
Entre temps nous avons
continué à réfléchir au problème
Cordiers/Coubertin :
A ce jour,
tous les documents d’urbanisme existants évoquent
l’extension de « la voie
sud » le long de la coulée
verte et bleue, Chemin des Cordiers et rue P. de
Coubertin, néanmoins, à notre avis, il n’est
pas raisonnable aujourd’hui de prolonger la voie sud. En
effet, un élément fondamental n’avait pas
été pris en compte lors de
l’établissement de ces documents
d’urbanisme : le réchauffement climatique
lié aux gaz à effet de serre. Maintenant des
dispositions générales commencent à être
prises et tout récemment (13/2/07) Monsieur le
Président de la CAMSA a présenté
« le plan climat local ».
De ce fait une question se
pose : faut-il prolonger cette voie mulhousienne
au-delà de la ville et ainsi faciliter et encourager la
circulation des automobiles (polluant une zone de nature et les
riverains et augmentant le bruit ambiant) ? ou faut-il prendre
la décision courageuse de limiter au
maximum la circulation le long du canal pour respecter
les différentes formes de vie (humaine, animale,
végétale) ainsi que les nouvelles dispositions du
plan climat?
Notre
proposition : Il serait
nécessaire dans un premier temps de fermer par un portail
coulissant ce passage, de se laisser ainsi le temps de la
réflexion pendant que se réaliserait l’
aménagement cyclable de la véloroute Nantes
– Budapest le long du canal.
Dans un deuxième
temps, il faudrait veiller à faire respecter les termes de
l’enquête publique de la voie sud en conservant le
caractère de desserte de la gare
de Mulhouse (TGV, inter modalité).Il ne faudrait pas que
cette desserte se transforme en voie de transit entre Brunstatt et
Riedisheim ce qui dégraderait fortement les conditions
environnementales du chemin des Cordiers et de son
prolongement.
En espérant que vous
voudrez bien donner une suite favorable à notre demande,
nous vous prions d’agréer, Monsieur le
Président, nos salutations respectueuses.
G.
Schmitt
H.
Boehm
F. Kontzler
Alsace
Nature
AMDRCRR
CADR/Mulhouse
Une petite route sympa, la D20.
Néanmoins, attention à l’avaloir d’eaux pluviales qui
barre la chaussée sur toute la largeur…
J’ai vérifié; un pneu de 23 rentre juste dans les
interstices.
velomaxou 