Drogo est mort

Je suis arrivé au bout.

Drogo est mort dans une chambre d’auberge à quelques lieues du fort Bastiani.

Il ne verra pas les Tartares venus du désert la veille conquérir sa forteresse.

Le lieutenant Drogo au bout de trente ans dans ce fort a gravi un à un les échelons de la hiérarchie militaire sans jamais voir l’ennemi autrement qu’au bout d’une longue vue.

Drogo s’en est allé après une vie rythmée par la succession des saisons et l’incertitude du lendemain.

C’est un récit allégorique qui permet de s’interroger sur notre philosophie de la vie.

Sans trop se casser la tête.

 

Fuyons l’été!

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J’en ai terminé avec Hirtzbach. (voir mon billet du 17 juin dernier)

Ce polar du Sundgau a t-il laissé des traces?

Certainement!

Car quand je traverserai Hirtzbach, je penserai à la dame blanche.

Et j’irai fureter du coté du Neuweiher et écouter s’il n’y a pas des cris de cochons dans la forêt.

Peut-être même y retrouverais-je l’enquêtrice Poisson?

J’ai enfin compris le commentaire de louma110 ….

Et presque a la fin on peut deviner , pourquoi on n’a rien retrouvé des ces 4 « sales gosses » de la bourgeoisie locale pour peu qu’on ait vécu a la campagne dans les jeunes années !!! ! pour les cochons tout est bon !!!!!

Pour me mettre à l’abri temporaire des contingences d’un été fou, je vais cette fois me replonger dans Le désert des Tartares de Dino Buzzati, lu il y a vingt cinq ans.

Pourquoi?

Comme ça, je ne sais pas.

Juste pour y retrouver l’ambiance du temps qui passe.

J’ai d’autres choses en attente qu’on vient de m’offrir

  • Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway
  • Nouvelles extraordinaires d’Edgar Poe

Je vais être forcé de ne pas m’attarder en chemin pour abreuver cette soif de lire.