
Et qu’est-ce que je vois? deux types Vingegaard et Pogacar qui font le spectacle. Tous les autres sont condamnés à devoir choisir qui sera troisième. C’est le seul os à ronger pour le reste du peloton.
C’est la première fois cette année que je m’accorde un instant pour regarder le Tour à la télé.
Pas longtemps. Juste le temps de regarder la montée au Cambasque de la sixième étape.
L’aisance ne trompe pas, hélas!
Aucun rictus, une mécanique bien huilée. On voit qu’il y a des watts à profusion dans ces machines bien préparées. De quoi épater la galerie et faire passer la pilule des émeutes de la semaine passée.
Tout juste deux ou trois drapeaux de la CGT sur le passage de la voiture présidentielle qui rappelle l’épisode des retraites.
Donc je ne reviendrai pas sur cette foire de types chargés puisqu’il est admis définitivement que ceux qui sont en tête sont tous sous l’effet du doping.
Je ne perds jamais une occasion de démythifier ce spectacle qui laisse à penser que cette course se développe autour de véritables valeurs sportives, alors qu’il n’en est rien puisque d’année en année les affaires de dopage reviennent à la surface. C’est donc sur la base de tricheries successives que cette foire du vélo se déroule le long de nos routes privatisées pour la circonstance.
Si vous doutez encore, allez sur le site Cyclisme et dopage et suivez son actualité
Cyclisme et dopage a construit des radars-cols pour suivre les coureurs et dire s’ils se classent parmi la catégorie des humains, suspect, miraculeux ou mutant.


