
A Mulhouse, on a tenté quelques temps cet apprentissage du vélo en direction d’adultes.
Le CADRes mettait ses vélos à disposition.
Puis l’on a abandonné faute de moyens, l’association qui fédérait les bonnes volontés à Drouot s’est retirée du jeu.
La population féminine originaire du Maghreb est particulièrement rétive au vélo à cause de freins culturels qui empêchent les femmes de pratiquer.
Apprendre le vélo lorsqu’on est adulte est plus difficile.
On tombe de plus haut et ça fait plus mal.
D’ailleurs les moniteurs ne se pressent pas pour éduquer les adultes au vélo car ils craignent d’être tenus responsables en cas d’accidents.
Il y a des personnes qui trouvent tout de suite leur équilibre sur une draisienne, et d’autres pas.
C’est comme ça.
Puis viennent ensuite les pédales.
Les deviner sans les regarder, savoir tourner dans le bon sens, et contrôler sa direction.
Ce qui est étrange, c’est que l’appui des jambes sur les pédales neutralisent parfois la rotation!
Mes lecteurs doivent rigoler.
Mais c’est pourtant ça apprendre le vélo à un adulte.
Lire l’article dans Marie-Claire où des femmes tunisiennes apprennent le vélo
« Moi, mes parents avaient peur que je déchire mon hymen en faisant du vélo, et que je ne sois plus « vierge » pour le mariage », confie discrètement une jeune femme, sans vouloir dévoiler son nom.

Le concept de vélo-tourisme urbain est nouveau. Certaines associations de cyclistes urbains, des municipalités, organisent des balades ponctuelles pour visiter les centres historiques à l’abri de la circulation automobile.