La fin du monde pour demain ?

le feu s’empare des Vosges (Mortagne SDIS88)

Trop tard!

Si vous avez prévu de grimper le Hilsen à vélo demain samedi, c’est devenu impossible car la fin du monde est pour demain.

J’ai déjà dit au revoir à mes vélos, incrédules.

Nous sommes très peu à le savoir. Dont moi. Pas d’ésotérisme là-dedans, non, une simple déduction au vu des dérives climatiques qui s’affichent en live devant notre porte. Je ne vais pas vous rejouer le film de l’été: vous connaissez tous les atermoiements de nos gouvernants face à cette mini-canicule qui met en émoi tous les corps constitués comme si couper le wifi était à la hauteur de l’enjeu. Franchement, reconnaissons-le, on est loin de disposer des forces nécessaires pour affronter le désordre planétaire, à commencer par notre incapacité culturelle et politique pour renoncer au modèle de consommation qui arrive à son aboutissement, c’est à dire à la fin du monde.

Pourquoi ne pas anticiper la fin du monde avec Barjavel?

En novembre 2020, je passais en revue les écrits sérieux en lien avec Mes lectures contagieuses

Camus et La Peste, Giono et le Hussard sur le toit, Déon Meyer et son Année du Lion.

Mais le coronavirus n’est pas encore venu à bout de l’humanité.

Il patine un peu notre Corona. Les Chinois ont encore la pétoche en enfermant tout le monde dès qu’on croise un crachat douteux sur le trottoir. Je ne devrais pas plaisanter: hier matin encore, une queue devant la pharmacie de Flore à Vieux-Thann.

Je vous aide, commencez avec Malevil (ça me rappelle Creys-Maleville, la centrale qu’on déconstruit toujours)

Mais avec la fin du monde, voila un nouveau cataclysme qui pourrait cette fois faire mouche et détruire la planète entière. Mieux qu’une bombinette nucléaire à la Poutine, la destruction par le feu et la disparition de l’eau pourraient constituer un cocktail miracle pour dézinguer la planète.

Dès lors, il nous reste deux attitudes d’ici demain

Notre Déluge est là. Il s’expose devant nous. Celui-là n’est pas sous forme de pluies torrentielles, il est un déluge de feu.

Pluies ou feux pour finir le monde? C’est vous qui voyez!

Encore un milliard d’années…

Nos grands prêtres se sont trompés.

Y’aurait eu comme un défaut dans le décompte de l’horloge du temps.

La fin du monde n’a pas eu lieu hier.

Moi qui croyait que tous mes crédits allaient ipso facto fondre avec le monde, j’en suis pour mes frais.

Si je dis fondre, c’est parce que j’avais imaginé que notre planète allait exploser en plein vol dans un formidable feu d’artifice et achever de se consumer en petits morceaux jusqu’aux confins de notre galaxie, ma tête ici, le reste ailleurs.

Les promoteurs de cette arnaque seront absous tellement ils n’ont pas été à la hauteur de l’enjeu.

Imaginez un peu que la terre entière disparaisse…Finis les ennuis de Cahuzac, la belgitude de Depardieu, la dette de l’UMP.

Finie la crise, les chomdus, les 35 heures, la fermeture de Fessenheim.

Fini l’essor du VTT 29 pouces, finis les sapins de Noël et le gavage des canards.

Bref, on s’est fait arnaquer.

Encore une fois.

Un autre grand devin, qui sait tout, a calculé que la terre a encore un milliard d’années devant elle avant de disparaître des écrans radar.

Ce n’est pas plus rassurant et je plains la génération de la dernière heure.

Fuyons la fin du monde!

Ces deux-là ont trouvé un moyen pratique pour descendre la colline et fuir la fin du monde…

Poubeller 2011 tout de suite

vélo-poubelle

A quoi sert la 52eme semaine de l’année?

Elle ne sert à rien. Continuer à lire … « Poubeller 2011 tout de suite »