Cyclistes des villes, cyclistes des champs, même combat!
Certains me diront qu’on ne fait pas jouer une équipe de foot
contre une équipe de rugby…
Et pourtant, les cyclistes ont tous en commun le même
terrain.
Urbains ou ruraux, on utilise tous les mêmes itinéraires pour
quitter la ville ou pour y revenir.
S’il est un domaine où le cycliste se démène pour ses
coreligionnaires, c’est celui de la Fédération Française des
Usagers de la Bicyclette, la Fub.
Rien à voir avec la FFCT, la Fédération Française de Cyclotourisme.
Pour en juger, il faut en être…
Il se trouve que j’appartiens aux deux.
Du coté de la FFCT, il ne faut rien attendre en matière de
défense des droits du cycliste: aucune instance sur le terrain
capable de défendre son droit à rouler, à formuler des voeux, des
tracés, des aménagements aux décideurs publics.
Comme elle le revendique, la FFCT est un gestionnaire du
cyclisme de loisir.
Repos!
Pas de vagues à la FFCT!
– Reconnue d’utilité publique depuis le 30/10/1978
– Agréée du ministère du Tourisme depuis le 28/06/1991
– Agréée du ministère de la Santé et des Sports depuis le
30/11/1964
– Délégation par l’État pour l’activité « Cyclotourisme » depuis le
4/04/2006
Avec un tel palmarès honorifique, on ne veut pas se mettre
l’Etat à dos; on le conçoit.
A part rappeler à ses adhérents qu’il faut respecter le code de
la route (c’est bien le moins), la FFCT ne sait rien dire d’autre
et n’a aucun sens critique vis à vis de l’environnement cyclable.Et
pourtant, il y aurait beaucoup à dire.
Rien que dans le Haut-Rhin, le nombre d’ouvrages cyclables ratés
ou abandonnés est incalculable.
Que fait la FFCT?
Rien!
On se demande même si le Codep (Comité Départemental de la FFCT)
existe réellement…
Du coté de la Fub, des acteurs de terrain, des experts en
réglementation, qui mouillent leurs chemises qui construisent des
dossiers, qui interpellent sans relâche les élus et les pouvoirs
locaux afin qu’enfin on puisse faire du vélo dans l’agglomération
en sécurité.
Ne pas se laisser marcher sur les pieds et pointer du doigt les
discours lénifiants et complaisants des élus qui disent s’engager
en faveur des transports doux et qui font tout le contraire.
C’est cela le vrai militantisme pro-vélo.