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C’est à dessein que cette illustration vient là. Pour illustrer
la journée des droits de la femme.
Un petit clin d’oeil « vachard » dont maxou a le secret.
Vous n’aimez pas? Auriez-vous préféré une femme enfermée
derrière une robe grillagée?
Même Geneviève de Fontenay se dit agacée par la
journée de la femme. C’est dire!
C’est dire s’il y a lieu de s’inquiéter que cette représentante
du concours national d’exposition de miss en maillots puisse
s’émouvoir qu’on sanctifie ainsi une journée au sexe faible alors
même qu’elle ne cesse dans ses entreprises commerciales, à longueur
d’année, d’encourager la ringardise à l’égard des femmes.
C’est donc, parait-il, aujourd’hui la journée des droits de la
femme. Et accessoirement des « cyclotes ».
Aujourd’hui, jour de grand vent, elles auront le droit de
pédaler devant!
Soit!
Cette simple évocation suffit à me mettre en boule.
Après la journée des secrétaires, des arbres, de l’air pur, de
l’emploi, des chômeurs, des artisans, de la jupe, du foulard, des
femmes battues, des grands-mères, voici donc la journée des droits
de la femme.
Une grande entreprise médiatique à faire vendre du papier. Et
rien de plus!
Les zélateurs (trices) de cette journée auront beau jeu de
sauter sur l’occasion pour dénoncer tout le mal que le sexe dit
fort est capable d’infliger à l’autre sexe.
Depuis l’absence équitable de partage des pouvoirs jusqu’aux
inégalités de statut et de rémunération dans les entreprises et
dans les associations, jusque dans les représentations machistes
qui avilisent le corps et l’image des femmes.
Le problème, c’est que ce sont souvent les mêmes qui demain
auront tout oublié de leurs belles intentions à l’égard de la
femme.
A commencer par tous ces politiques qui rivalisent d’imagination
à 8 jours du scrutin régional!