Quelle attitude au deuxième tour?

Aurons-nous un député qui se déplace à vélo dans notre circonscription?

Je prends les devants. Normal pour un défenseur de la cause cycliste.

La vague de succès annoncée pour le RN aux législatives 2024 ne nous est pas favorable, à nous les cyclistes. C’est Isabelle et le vélo qui rappelle la position de la FUB sur son blog

C’est dans l’ADN du RN: à donf sur les routes

La Fub rappelle que le vélo favorise l’inclusion sociale et que, parmi nos concitoyens, « 75 % souhaitent utiliser des alternatives à la voiture individuelle et 53 % utiliseraient davantage le vélo si les conditions étaient plus favorables. » Elle précise :

Les propositions portées par l’extrême-droite, en France comme en Italie ou en Autriche, s’opposent à cette vision en s’attaquant aux protections offertes par le code de la route aux plus vulnérables, en affaiblissant les contrôles de vitesse et en s’opposant aux mesures d’apaisement et de convivialité dans nos communes. Fub

On sait que le RN ne dit rien sur les questions environnementales, et en particulier sur le vélo et la défense de sa part modale en ville.

Normal, le RN préconise d’oublier tous les carcans qui visent à réduire l’empreinte écologique de la voiture en ville et sur la route. Baisse du prix des carburants, levée des interdictions de vitesse et de la fin des moteurs thermiques en 2035.

C’est pourquoi, nos voix doivent privilégier au deuxième tour les candidats qui refusent le recul du vélo dans la sphère urbaine.

Pour qui voter aux législatives 2024?

Comment l’Alsace considère le monde du vélo (Voie Verte de la Thur)

Isabelle et le vélo se penche timidement sur la question de savoir pour qui vont voter les cyclistes.

Comment se présentent les législatives 2024 dans le Haut-Rhin (vidéo proposée par les DNA)

C’est un sujet amusant à la veille d’une élection. Savoir si le vélo est l’instrument d’une politique en faveur d’une noble cause tournée vers la défense environnementale et ancrée dans une alternative à notre mode de vie?

Les voix des cyclistes ne comptent pas.

Dans une France avérée en déclin, les premiers à morfler sont les chômeurs, les pauvres et …les cyclistes sacrifiés sur l’autel de la rigueur budgétaire.

On l’aura deviné: le monde politique, au-delà de ses déclarations enflammées, dans son ensemble, se fout des cyclistes. Il suffit de constater l’état d’abandon des Voies Vertes alsaciennes (image ci-dessus) pour comprendre qu’en Alsace, le cycliste ne compte pas. Même dans les urnes.

Alors lors de ces prochaines législatives, ne boudons pas notre plaisir, vengeons-nous!

Surtout ne pas voter pour ceux qui n’ont rien fait pour le vélo depuis plusieurs années dans leur circonscription. J’en connais.

J’ai arrêté de m’interroger. Dans le spectre du monde cycliste on trouve de tout. De l’écolo-bobo au réac du volant toute la semaine qui sort son vélo tout carbone le dimanche matin revêtu de son cuissard d’élasthanne.

Pour le reste, l’avènement des politiques cyclables en mode urbain et péri-urbain, on peine encore à y voir clair. Ici en Alsace profonde, loin de Strasbourg, le vélo peine toujours à convaincre devant l’absence de sérieux de la classe politique régionale. Il suffit pour s’en convaincre d’observer le saupoudrage des moyens dédiés au vélo et l’état d’abandon des ouvrages structurants, la relégation en division trois des politiques vélo dès lors que les arbitrages sont toujours favorables au tout automobile.

Mes articles plus anciens sur le sujet sont là: