La croix de Svastika

Stèle des aviateurs des deux guerres tombés dans le Haut-Rhin (Roderen)
liste des avions et des aviateurs perdus au cours des deux guerres

Je suis tombé par hasard sur cette stèle qui se trouve au bout du terrain de foot de Roderen.

On peut voir des croix gammées comme celle-ci sur des cartes postales des États-Unis souhaitant bonne chance au début des années 1900.

C’est en fait une croix de Svastika, plus vieux symbole de l’humanité qui a au moins 10.000 ans (néolithique).

Les avions français dont certains pilotés par des alliés américains portaient ce sigle de tête de sioux avec une croix de Svastika.

Plus tard les nazis se sont appropriés la croix devenue croix gammée.

Curiosité sinistre

La piste cyclable est-elle de droite?

Le chroniqueur « Velove » dans Carfree ne craint
pas d’attribuer la paternité des pistes cyclables à Hitler…

Selon lui, les pistes cyclables ne seraient qu’une « ségrégation
spatiale ». Point trop n’en faut!

« Velove » emboîte ainsi le pas d’Hugues Serraf pour qui « ce concept
d’une séparation entre modes de transport n’est pas si
éloigné de l’esprit nazi… »

Prudence!

Si les nazis n’avaient su inventer que la piste cyclable,
l’humanité aurait très bien pu s’en contenter…

D’ailleurs, Vélomaxou et ses amis constatent combien les
pistes cyclables allemandes sont au moins aussi confortables que
les routes qu’ils longent…

Mais, en revanche, il est vrai que si nos infrastructures
cyclables sont aujourd’hui l’objet de tant de polémiques et de
ratages en tous genres en France, c’est que notre société est elle
même rétive à l’idée de décroissance automobile et de partage de la
route.

Pour nos décideurs politiques, il ne faut donc pas trop en faire pour les vélos, comme à
Marseille
, tout en les enfermant dans des dispositifs la
plupart du temps merdiques mais qu’on pourra afficher dans
un bilan électoral.

C’est évidemment une démarche contestable de la part de nos élus
qui sont la plupart du temps suivis par les administrés. C’est le
principe des démocraties d’acceptation, (je vote et
débrouillez-vous!
) qui se débarrassent volontiers de leurs
prérogatives.

Cela dit, cette sectorisation spatiale du domaine
public correspond bien à un mode de pensée de nos décideurs visant
à privilégier la voiture sans le dire.

Et pas le vélo!

Il n’est que la thrombose congestive des grands centres urbains
qui peut les faire changer d’avis sous la poussée des opinions.

Et encore!…

Il faut se méfier aussi des opinions, des consensus mous: il
suffit de constater l’irrépressible engouement des consommateurs
pour la prime à la casse qui reconduit un mode de
consommation et de transport à bout de souffle.

Les mouvements cyclistes alternatifs ont donc encore de beaux
jours devant eux afin de promouvoir les transports doux.