Où va le monde paysan?

28 tonnes. Il a peur, il pèse son tracteur à la sablière avant de passer à la pesée du silo 500m plus loin. La confiance ne règne pas dans le monde paysan avec les coopératives.

Les agriculteurs font parler d’eux. Comme beaucoup d’autres corporations.

C’est un rituel en France.

Après les pilotes, les cheminots, voici les agriculteurs.

Et les retraités?… les retraités attendent leur heure dans les urnes.

Justement, le prochain salon agricole de Paris du 24 février au 4 mars 2018 donne l’occasion aux Parisiens de tâter le cul des vaches et de montrer l’agriculture française sous son plus beau jour.

Pour bien se faire comprendre, des dizaines d’agriculteurs manifestaient lundi matin à Arles (Bouches-du-Rhône) contre la politique agricole française qui « pénalise l’élevage, la riziculture, les fruits et les légumes » 

Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France (Sully 1560-1641).

Il est loin ce temps là de la France rurale.

Aujourd’hui le paysan est un devenu un entrepreneur. Continuer à lire … « Où va le monde paysan? »

Décroissance

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Décroissance

Je ne sais plus qui a dit qu’il faudrait 4 fois les ressources
de la planète pour rejoindre le niveau de consommation des USA…Or
nous n’avons qu’une planète avec une démographie galopante dans le
monde..

Ceci pour dire qu’une décroissance s’impose chez les plus
riches.

Pourtant, la décroissance, c’est dans nos économies en berne, le
gros mot à ne pas prononcer, le sujet tabou. Trop dangereux pour
nos emplois, notre niveau de vie, notre confort personnel!..

C’est aussi inaccessible intellectuellement à la plupart de nos
élites.

Si tous les adeptes de la « bien-pensance » passaient à la
« bienfaisance » écologique, on pourrait espérer vaincre avec le
mythe du développement durable, cet artifice marketing du lobby
économique.

Par exemple, convaincre nos semblables de prendre son vélo pour
se déplacer autour de chez soi, c’est déjà une façon de troquer du
PIB contre de la qualité de vie, pas seulement pour nous mais aussi
pour la planète et notre prochain.

C’est une mesure qui semble tellement dérisoire qu’elle ne
suscite que dérision. Mais c’est un début. Continuons de la
promouvoir!

Il reste à inventer une décroissance cohérente « soutenable » ou
« équitable ».

Vaste sujet!