En 2014, je découvrais les joies du VTT. Je ne rechignais pas à rejoindre le massif vosgien au départ de Mulhouse.
Tel ce 23 mars 2014 où je grimpais jusqu’au col de Teufelsgrund.

En 2014, je découvrais les joies du VTT. Je ne rechignais pas à rejoindre le massif vosgien au départ de Mulhouse.
Tel ce 23 mars 2014 où je grimpais jusqu’au col de Teufelsgrund.


Les promeneurs à pied étaient nombreux. Aucun cycliste!

Je quitte Mulhouse remontant la vallée. Sans grande conviction, je vais visiter l’étang de Bitschwiller. Je cherche un chemin pour m’évader de la grand route. Rien. Me voila parti à grimper le Plan Diebold avec mon char.

J’ai presque tout mis à gauche

Tout va bien, le char ne se plaint pas. Moi non plus. Mais je rumine de devoir monter là-haut, le Plan Diebold n’était pas un bon plan. Autant prendre les pneus fins. Je m’arrête pour photographier Bitschwiller en contrebas. Dans la brume, et vent du nord glacial.
Un, puis deux, puis trois cyclomoteurs me dépassent. Me voila asphyxié à la Gazoline.
Au plan Diebold, je prends chalet Baumann.

Puis je pars au col de Teufelsgrund par le petit single casse- gu….le « Baumann »
Descente par Croix Rouge jusqu’à Leimbach. Je ne sais pas franchir les zones rocheuses, trop dangereuses pour moi. Si je tombe, le vélo va continuer tout seul. Alors l’exercice consiste à s’arrêter avant, sans tomber, puis à marcher à coté de son vélo. Je n’ai aucun scrupule à pratiquer ainsi parce qu’après je suis fier d’arriver en bas sans encombres.

A l’Ermitage du frère Fernand, je traverse la route de Rammersmatt et c’est un vrai plaisir de poursuivre par le sentier forestier.
Face au nord, je suis saisi par le froid, j’e ‘évite le parcours Vita et je rentre fissa par la route.
Pour les mateurs et amateurs de cols, le Plan Diebold Scherrer (619m) et le Teufelsgrund dans la foulée ( 609m)


C’est subjectif de dire parcours pas beau.
Parmi mes confrères, il en est qui ne se préoccupent pas de la beauté du parcours mais plutôt de son aspect sportif. Mais moi lorsque je grimpe sur le massif, j’apprécie en contrepartie de l’effort fourni d’avoir en plus de belles images et si possible de ne pas devoir faire la descente à pied.
Aujourd’hui, manque de chance. J’ai poussé le vélo à partir de Rammersmatt jusqu’au chalet de Hochburg. Ceux qui connaissent le coin savent que la montée est un dédale de pierres pentu.

Puis au Hochburg, j’ai choisi Weierlé. Plusieurs fois je me suis arrêté soit parce que j’avais un tronc d’arbre en travers, soit parce que je n’avais pas « l’influx » pour passer en single sur des racines et des rochers.

Puis le col de Teufelsgrund. Là aussi je n’ai plus la force d’affronter le single. Trop scabreux pour moi car j’apprécie la dangerosité d’une chute avant de tomber. C’est mieux ainsi.
Au col de Teufelsgrund, je prends Thann. Un sentier pourri au lieu-dit Kurrenburg qui se termine par l’ermitage du frère Fernand
Sinon grimpée à Rammersmatt par Leimbach en passant par le pompage, à Rammersmatt, la rue Bellevue est aussi une belle épreuve (15%)

C’est complètement bidon comme titre, VTT vacances. Ça ne veut rien dire puisque à VTT je suis toujours en vacances. Essayez, vous verrez. C’est comme aller à la pêche. Donc quand j’entends dire qu’un Français sur deux ne prend pas de vacances, méfiance! il faut être sûr que ceux qui restent at home ne font pas de VTT…ou ne vont pas à la pêche.
Brandir en étendard ce slogan du Français sur deux qui ne va pas en vacances serait un indice de pauvreté selon certains, des chomdus désespérés, des oubliés des plages bondées coronavirées, une résurgence du communisme d’antan.
Ce matin, la volupté du départ sans nom, je veux dire sans but.
C’est mon préféré. Une fois sur le vélo, je commence à pédaler et je laisse mon cheval aller à sa guise.

Je commence par me hisser sur les hauteurs de la ville en mode doux. Le mode doux, c’est quand j’utilise tous les pignons et quand je regarde par les fenêtres si quelqu’un m’observe grimper. La ville dort encore après l’orage de la nuit. Le sommeil doit être réparateur de canicule?
Puis au parcours sportif (sans sportifs), je rejoins la D36 au sortir de Leimbach. Vers où aller? Je roule sur le goudron cherchant une occasion…
A la cote 455, Croix Rouge! Je prends la Croix Rouge faisant semblant d’oublier que c’est peu roulant. La Croix Rouge monte au col de Teufelsgrund mais le premier kilomètre est un champ de cailloux. Non compatible dirait l’ami Pierre Brunner qui fête ses 300.000 visiteurs uniques.
Et après? le chalet Baumann est une suite logique. Je lis la prose du carnet de bord du chalet « j’ai dormi là, votre fille est une sacrée gourgandine ». Le Club devrait surveiller ses installations. J’admire la mécanique du barbecue montée sur roulement à billes…
Puis je poursuis jusqu’à la Vierge des Bûcherons.
Au chalet du Hochburg, je prends l’interminable sentier du Kohlerberg qui débouche dans les lacets de Rammermatt

Je remonte à Rammersmatt et à la ferme je prends le sentier botanique.
Descente au barrage-retenue de Michelbach.
Il n’a pas plu.

Y’a un peu plus, j’vous l’mets quand même?
C’est un parcours local qui tient en deux heures…et plus si affinités!
Un bon format pour éviter les heures chaudes de la journée.
Départ de Thann par une pente sérieuse et caillouteuse à partir de l’arrêt de tram Saint-Jacques.


On monte à la place du Roi de Rome par la route forestière du Stauffen.
La place du Roi de Rome (alt.550) a été instituée en 1840 en l’honneur de la naissance de l’Aiglon, fils de Napoléon 1er. Il n’a pas eu de chance le petit roi mort à 21 ans. Entre mon berceau et ma tombe, il y a un grand zéro aurait-il déclaré sur son lit de mort; bref, un mec de rien aurait dit Macron.

Après, on rejoint en douceur le Plan Diebold par un large chemin forestier.
Un kilomètre de route goudronnée pour rejoindre le col du Hundsruck.

Au monument du col, on prend la direction du Weierlé et du chalet Baumann.

Attention, c’est étroit et de nombreuses racines.


Après le chalet Baumann, direction le col du Teufelsgrund par un sentier étroit mais roulant à la descente, priorité aux marcheurs.
Au Teufelsgrund, suivre ma trace jusqu’à la vue Zuber et profiter du point de vue.

Descente rapide vers Leimbach et Thann.
17 km et 500m
Le parcours est facile.
Cependant, pour commencer, il convient de monter à la Vue Zuber.
En prenant son temps. Continuer à lire … « Zuber-Hundsrück-Rammersmatt à VTT »
Demain, mauvais temps annoncé.
Alors aujourd’hui, j’en profite vu que le temps est radieux.
Je voulais rallier le Plan Diebold, un truc facile et redescendre par la place du Roi de Rome. Continuer à lire … « Thann-Hundsruck-Rammersmatt à VTT »
Le col de Teufelsgrund (trou du diable) (618m) est le petit frère du Hundsrucker (dos du chien) (748m).
Il relie la vallée de Thann à la vallée du Bourbach. Continuer à lire … « Col de Teufelsgrund à VTT »