Rouler. Un peu.

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Un havre de paix au bord de l’échangeur routier

J’écris un mot pour faire mon titre.

C’est déjà le début de ma thérapie cognitive.

Thérapie, c’est beaucoup dire; je ne suis pas dépressif. Juste sensible aux choses de ce bas monde.

C’est à dire que dès mon retour de balade à vélo, j’éprouve le besoin de traduire mes pensées, mes émotions. Et si possible je m’applique « à faire beau », à respecter mes lecteurs et à trouver un cheminement, une cohérence parmi l’incertitude de mon itinéraire.

La sortie à vélo n’est parfois qu’un alibi pour raconter une histoire…et parfois éprouver le besoin d’en savoir plus.

Je suis roublard, je sais tout de suite dans la lande que le vent est de nord-est, c’est à dire froid.

Alors j’avance en longeant les haies protectrices, celles qui restent.

Puis je me cale dans la forêt.

Les étangs de Cernay sont un havre de paix comme un petit port bien abrité.

Je n’y ai rencontré qu’un cycliste avec un bonnet rouge tandis que je portais mon gilet j…

J’en fais le tour, puis je m’en vais.

Je butte toujours sur cette zone industrielle de Cernay et ses bâtiments sans âme.

Je longe des grillages à la recherche d’un improbable sentier bucolique.

Je franchis des ronciers…puis je fais demi-tour une fois coincé au bord de la voie rapide.

Je reviens sur mon titre.

Il change parfois car la tonalité de mes propos n’est plus en relation.

Aujourd’hui je garde mon verbe du premier groupe.

J’ai déjà posé mon point après rouler.

Alors j’ajouterai un peu, car mon voyage était facile aujourd’hui.

Sur les hauts de Roderen

Grand beau, aujourd’hui!

On aurait pu filer sur les cimes, mais on se contentera des collines sous-vosgiennes. Du coté de Roderen.

Masevaux se prépare déjà à l’hiver, les animations de Noël sont
déjà en place…N’est-ce pas trop tôt?

En revenant, des libéristes traversent le soleil au dessus de
l’Oelenberg pour le plaisir des yeux.