Sujet scabreux?
Non, certains seront déçus.
Sous l’angle diététique, la banane est un fruit merveilleux pour le sportif: riche en glucide, calorique, elle présente en outre l’avantage de se digérer rapidement; plus rapidement qu’une pomme.
Regardons sur les courts de tennis comment nos vedettes internationales se délectent de bananes!
Mais ce n’est pas la seule explication de son succès: pour le cycliste, elle est le fruit le plus simple à emporter, elle se loge facilement dans la poche dorsale et résiste au voyage pendant quelques heures si elle n’est pas trop mure.
L’ombre au tableau, c’est sa toxicité.
De plus en plus d’alertes viennent assombrir les bienfaits de ce fruit tropical et particulièrement la banane venue de Martinique et de Guadeloupe.
En cause la lutte contre les insectes et les champignons qui ravagent les cultures et qui font que les produits phytosanitaires sont utilisés massivement. Au Burundi, la maladie de la banane menace l’économie du pays.
D’après les experts, trois des cinq produits systémiques utilisés sont neurotoxiques, cancérigènes ou dangereux pour la fertilité.
Selon le Nouvel Observateur…le propiconazole et le difénoconazole sont des fongicides jugés potentiellement cancérigènes et neurotoxiques : « Aux Etats-Unis, des expériences ont montré l’apparition de cancers du foie chez les souris », indique le « Parisien ». Quant au troisième pesticide incriminé par l’étude, le Gardian, il pourrait être dangereux pour le foetus ou altérer la fertilité.
Alors que faire?
Il reste la solution de la banane bio.
Mais son développement est sujet à caution tant il est difficile de la produire dans un environnement déjà tellement pollué.
Par ailleurs, si l’on se préoccupe des conditions dans lesquelles les trusts se partagent le marché de la banane, on a aussi de quoi réfléchir…(lire l’article)
Bon alors, je vais reprendre mes barres de céréales.
velomaxou 