L’ami Jean en son terroir

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L’ami Jean y retourne toujours avec bonheur.

En son terroir natal.

« Tu vois, j’ai habité ici dans cette petite maison basse
juste après mon mariage!… »
nous dit-il, encore ému.

Puis, Jean poursuit:

« C’était le temps où le loyer coûtait 3 euros et la
lumière 50 centimes… »

Un jeune ménage heureux et fier de cette reconnaissance sociale
que vous apportait votre patron comme une dot de mariage.

Oh! on ne regardait pas alors à trimer trois fois plus en
remerciement d’un aussi beau cadeau; juste derrière l’usine de
textile encore florissante.

-« il faut prendre à gauche!… »

Après Husseren-Wesserling, Jean a gardé le secret des
itinéraires cyclables de sa jeunesse.

On en profitera tous grâce à lui.

En obliquant sur la gauche pour rejoindre Mollau, cette commune
insoupçonnable de la vallée de la Thur, puis Storckensohn, célèbre
pour son moulin restauré à huile de noix et enfin
Urbès, adossé au col de Bussang.

On se faufilera à travers le paysage jusqu’au barrage de Kruth
si apprécié des vacanciers et des promeneurs.

Avant de rentrer par d’infinis chemins qui serpentent le long de
la vallée jusqu’à Thann.

110km.

Il n’en fallait pas davantage.

Kruth
2009

Kruth 2008

Pour un service public du cyclotourisme

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Hallucinant!

Certains clubs commencent la saison cyclotouristique début mars
et finissent fin juin, le temps des vacances, pour reprendre en
septembre et clore la saison fin octobre.

Au total, la période consacrée au vélo est de 6 mois par an.

Moins bien que la période scolaire!

Il est vrai que l’Alsace avec ses températures sibériennes ne
permet guère de faire mieux.

Ces clubs ont atteint un tel degré d’incapacité à cycler, que
plus personne n’est capable d’administrer la structure pendant les
mois d’été, ni après octobre, les frimas engourdissant les muscles
et les consciences.

On en est donc réduits à chercher une colonie de vacances pour
accueillir les cyclotouristes orphelins qui n’ont pas encore
rejoint l’âge canonique.

Ne soyons donc pas étonnés de trouver sur nos routes d’Alsace
des cyclos en déshérence en recherche d’une bonne âme qui saura les
accueillir le temps d’un été.

Ne devrait-on pas revendiquer l’obligation pour les clubs
patentés et fédérés d’ouvrir en tous temps, été et hiver
inclus?

En somme, inventer une sorte d’obligation d’ouvrir les clubs de
vélos au moins quand il fait beau et à tout le moins organiser une
permanence tournante des clubs comme chez les médecins…

D’autres esprits malicieux et socialisants seraient prêts à
revendiquer un service public cyclotouriste.

Pourquoi pas?

Après tout, la FFCT est bien reconnue d’utilité publique depuis
le 17 mars 2005, non!