Ensisheim-vélomaxou
Ouf!
Le gouvernement se sort enfin d’un imbroglio qui risquait
d’amputer gravement son crédit pour les prochaînes échéances
électorales.
Après le démontage des panneaux avertissant de la présence d’un
radar fixe, il y aura dorénavant…un radar « pédagogique ».
Une logique imparable: vous révisez votre vitesse avec le radar
dit « pédagogique » et vous passez ensuite à l’épreuve pratique avec
le « vrai radar », celui qui vous retire des points et allège votre
portefeuille.
Il faut reconnaître que la mesure de suppression des panneaux
annonçant un radar était très mal ressentie par les « professionnels
de la profession » de la conduite offensive qui ne comprenaient pas
que 90 km/h, ce n’est pas 100 ou 110 ou 50 km/h en ville, ce n’est
pas 60 ou 70…
Un telle rapidité à redresser le tir de la communication
défaillante de l’Etat, on commence à y être habitués. Il est vrai
que l’amateurisme de ceux qui nous dirigent ne rend pas la tâche
facile.
Mais la démocratie directe de la rue a parlé.
Le mécontentement relayé par les députés de la France profonde a
eu tôt fait d’inciter le pouvoir à s’acheter « une conduite » rapide;
quitte désavouer son premier pilote de course et néanmoins premier
ministre Fillon.
Il faut dire que la manifestation de samedi dernier de
l’Union des Usagers de la Route sentait le souffre.
On pourrait dès lors imaginer les prochaînes étapes de ce
rétropédalage de l’Etat vis à vis de la vitesse sur les routes:
– mentionner la présence d’un radar mobile à l’aide d’un panneau
amovible préalablement installé par les gendarmes
– mentionner les radars en panne
Les fabricants de radars n’ont plus qu’à se frotter les
mains…
magsys.net
Il reste le cas des motards qui participent grandement à
l’hécatombe sur les routes: les radars qui flashent par l’avant
sont inopérants et par l’arrière ne permettent pas de lire les
plaques trop petites…Il suffirait d’installer une puce
électronique sur les motos capables d’être lues par les radars,
comme pour les télépéages d’autoroute.
Il est diabolique ce Maxou.

