Calottes alsaciennes


Oui aux calottes des prêtres, non à la calotte de Fessenheim.

C’est décidé, Hollande s’engage à fermer Fessenheim s’il est élu.

Mais il conservera le Concordat et les prêtres fonctionnaires de l’Etat en Alsace.

C’est la façon dont l’Alsace résume les 60 engagements du candidat-président Hollande qui viennent d’être publiés.

C’est donnant-donnant.

Les Alsaciens (et les Mosellans) sont attachés  aux lois concordataires de 1801 de Napoléon qui organisent les cultes sous l’égide de l’État (en contradiction avec la loi de 1905).

On garde donc les curés-fonctionnaires.

Ils sont aussi majoritairement attachés à leur centrale nucléaire qui fait pourtant tache dans la plaine d’Alsace.

Mais on va la démanteler avec des raisons plus ou moins objectives; d’un coté des questions de sécurité, de zone sismique, de vétusté… et de l’autre des questions d’opportunité, de bonnes relations avec nos voisins allemands plus électro-sensibles que nous au rayonnement, et de quoi satisfaire EELV qui s’est tant investi sur le sujet.

En se séparant de Fessenheim, l’Alsace va retrouver des emplois, moins toutefois que pendant le fonctionnement des réacteurs. Le démantèlement de chaque réacteur permet d’employer en moyenne 200 personnes. Ces emplois sont garantis pendant au moins 20 ans sachant que le démantèlement complet d’une centrale est une opération longue, environ trois décennies.(source)

Du coté de l’emploi, on reste sur sa faim.

Selon Pôle Emploi, « en Alsace, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s’établit à 116 062, fin décembre 2011. Ce nombre augmente de 0.6 % (soit + 654) par rapport à la fin novembre 2011. Sur un an, il croît de 4.2 %.« 

Une réflexion sur « Calottes alsaciennes »

  1. On pourrait demander aux prêtres fonctionnaires et aux pasteurs fonctionnaires de venir démanteler Fessenheim comme les valeureux liquidateurs sont intervenus sur чернобыл il y a 25 ans

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