On se demande souvent comment laver son vélo en rentrant d’une balade humide…
La tentation « Karcher » est grande depuis que ce matériel fait partie de l’usage courant et depuis que les stations de lavage en disposent.
Un Président s’est même vanté de l’utiliser à d’autres fins moins recommandables. C’est dire si l’instrument est devenu familier.
Florilèges de réactions relevées sur des forums de vététistes:
« Le karcher c’est l’ennemi juré du vtt… les roulements et les joints ne sont pas conçu pour supporter la haute pression…Après chaque sortie je lave mon vélo avec du savon et de l’eau chaude, ensuite je le rinçe a l’eau et après j’essuie les parties mécaniques (ex: transmission…) puis je badijone les plongeurs d’huile… voila.. »
« Je lave mon vélo au jet haute pression puis par crainte d’infiltration d’eau partout, je l’essuie à la main (parfois avec une soufflette) et je le passe au WD40 partout où il y a des roulements. »
« Moi, je lave le mien à l’éponge d’un bout à l’autre. Pas de tuyau d’arrosage et JAMAIS de Kärcher. »
Maxou n’a pas le monopole de la vérité, mais voici comment il procède…
Pour le VTT:
Il semble que le jet sous pression à autant d’adeptes que de détracteurs.
Alors, j’adopte la solution médiane, je retire le plus gros de la boue avec un jet sous pression diffus sans insister sur les suspensions, les parties contenant des roulements (la direction, la transmission) en veillant à me tenir à distance.
Attention, insister sur la peinture et la sérigraphie et le matériel électrique (compteur, lumières) peut aussi faire du mal.
Essuyer l’eau tout de suite sur les équipements fragiles.
Je retire tout de suite l’eau en séchant avec un chiffon.
Pour le vélo de route:
Pas de jet sous pression.
J’utilise un seau d’eau chaude additionnée de shampoing auto-lustrant et de poudre à lave-linge.
Je badigeonne l’ensemble du vélo avec un balai à poils longs et souples.
Y compris les roues et les pneus.
Rincer à l’eau claire.
Sécher.
Lubrification
Penser qu’il peut rester des graviers dans les rouleaux de chaine; j’utilise le set Tornado de Barbieri qui me semble assez efficace pour retirer le cambouis.
De l’huile fine pour la chaine: l’huile doit pénétrer entre les rouleaux et les axes de maillons.
Les entrées de câble peuvent recevoir une injection d’huile sous pression.
Le WD40 qu’on trouve à présent partout a ses adeptes.
Les galets de dérailleurs ne doivent pas être huilés mais graissés.
L’essentiel étant de ne pas utiliser de moyens agressifs si l’on veut faire durer son vélo et respecter les matériaux fragiles et légers qui le composent.
Après ce grand nettoyage, c’est affaire de goût, on pourra toujours passer son temps à nettoyer les pignons au coton tige et polir les rayons sur la table de la cuisine!
Un dernier conseil, ne démontez rien si vous ne vous en sentez pas capable.
Voyez plutôt votre vélociste.
Pour en savoir plus sur votre vélo, Vélomaxou a sélectionné pour vous deux sites de mécanique vélos:
Ces deux sites figurent aussi dans mes liens colonne de droite.

Attention, le WD 40 n’est pas un lubrifiant, c’est un dégrippant !!!
Il va sécher la ou les pièces mécaniques du système.
Il est très efficace pour éloigner l’humidité.
Pour lubrifier j’utilise des huiles en spray à base de téflon
et des graisses en spray (graisse qui se pulvérise en étant liquide à la sortie de la buse puis elle s’épaissit en séchant)
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Oui, oui, j’entends bien.
Les avis sont partagés et je l’ai souligné.
Mais!
Mais voici ce que dit le fabricant sur les vertus de son produit:
Les 5 fonctions :
CHASSE L’HUMIDITÉ : WD-40 repousse rapidement l’humidité des circuits électriques ou électroniques et ainsi rétablit les contacts électriques en évitant les court-circuits. WD-40 est non-conducteur donc sans danger pour l’utilisateur.
LUBRIFIE : un des composants de WD-40 est un lubrifiant actif et permanent. Ceci rend le produit particulièrement efficace sur les petits mécanismes ne supportant pas les lubrifiants lourds. De plus WD-40 ne contient pas de silicone, ce qui évite d’attirer la poussière ou la saleté.
PROTÈGE : le film formé par WD-40 assure une protection contre l’eau, l’humidité et leurs effets corrosifs. La protection est efficace même dans les conditions les plus extrêmes, et ce, de manière préventive et durable.
NETTOIE : WD-40 s’introduit sous la saleté en l’éliminant et ce, sans dépôt d’agents corrosifs. Les traces de graisse, de goudron, d’adhésif sont ainsi supprimées. WD-40 peut être utilisé sur toutes les surfaces métalliques et plastiques.
DÉGRIPPE : WD-40 pénètre et libère les pièces ou mécanismes rouillés, coincés ou gelés. La forte adhérence de WD-40 au métal et ses propriétés lubrifiantes assurent ensuite le fonctionnement constant des pièces libérées.
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Le WD 40 est très bien aussi pour nettoyer les taches de goudron.
Le WD 40 sur une chaine la sèche, puis accélère l’usure de cette dernière.
La pub qui raconte que ça nettoie, dégrippe, lubrifie, et patati et patata ….
C’est le produit miracle en somme, sauf qu’à l’usage ce n’est pas vrai.
Bon dégrippant avant tout et très moyen pour le reste.
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Maxou lave plus blanc que blanc
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C’est un peu con, mais ça manquait vraiment de commentaires !
et un blog sans commentaire, c’est comme un vélo sans chaîne !
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« et je le passe au WD40 partout où il y a des roulements »
et alors ???? les roulements ??? ils sont encore en vie ?????
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