Raide comme un passe-lacet

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Raide comme un passe-lacet.

On dit ça quand on est fatigué, mais il nous en reste encore un peu sous la semelle pour rentrer à la maison…et ne pas paraître ridicule.

C’est que le cycliste a sa fierté.

J’ai le souvenir des cols montés  » à l’agonie » où poser le pied à terre était une sorte de capitulation. Je prenais soin de descendre sur le bas coté à l’abri des regards…pour remonter aussitôt en selle dès qu’une voiture se faisait entendre dans la vallée. Comme pour ne pas être vu de l’ennemi!

Il faut dire que la saison démarre plus nerveusement qu’à l’habitude.

Le Bannstein, le Hundsrück, la Rammersmatt, le col Amic, tout est déjà avalé!

Il est vrai que notre programme de l’année est chargé cet été du coté des Alpes; alors on s’entraîne. Comme les « pros », mais moins vite quand même.

Et sans classement à l’arrivée.

Aujourd’hui, on a enchaîné le Couvent-Saint-Marc et le Bannstein.

Un classique du genre pour les connaisseurs des lieux.

35 bornes vent de face dans la plaine pour commencer.

La grande rampe de Niederhergheim à Obermorschwihr est déjà une bonne mise en condition.

Une fois Gueberschwihr, les choses sérieuses commencent.

Trouver le bon cardio et le bon braquet…

On n’est jamais vraiment satisfait de se sentir scotché au sol…il est vrai que la pente est changeante.

Aujourd’hui, j’ai trouvé la sortie d’Osenbuhr insupportable (après le point 40 de la carte qui nous porte à 600m d’altitude); je ne me souvenais pas qu’elle était si dure.

Les dernières munitions seront pour le Bannstein.

Peut-être un peu d’hypoglycémie due à une diététique plus stricte…

Il faudra trouver la bonne adéquation.

87km/750m/moy. 21

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