Turenne-Ostein


Je pars tôt.

Il ne fait que 3 degrés.

Mais la montée vers le Camp Turenne depuis Steinbach me met vite en condition.

En chemin, je tombe en arrêt devant cet animal (devant la flèche ci-dessous)…

Je l’identifie comme un chamois.

Me trompe-je?

Pourtant, la bibliographie dit qu’ils se cantonnent entre la Schlucht et le Markstein.

Il grogne comme pour signaler l’intrus que je suis et ne bouge pas.

Il semble regarder en haut de la pente…

Un deuxième animal descend, puis un troisième.

Merveille! ils sont tout près de moi et apparemment peu inquiets.

Je pars sur la pointe des pieds.

On passe de 300m à 900m pour rejoindre le Camp Turenne et comme je ne choisis pas toujours des routes adaptées au VTT, la fin de la montée se termine par du « poussé » sur le GR « rond rouge ».

Regarder ma trace au km 6, j’ai sérieusement galéré!

Le Camp Turenne (ex Thomannsplatz) fut ainsi baptisé par les soldats français en 1916. Il s’y trouvait un poste de secours avec salle d’opérations, un cimetière et des baraquements. C’était aussi le terminus d’un funiculaire partant d’Ostein. (Guide Vosges N°6, Jean Braun, 1981)

La stèle a été édifiée en 1980.

A 5 minutes de là en contrebas, le rocher d’Ostein.

Un point de vue magnifique sur les ballons et la vallée de la Thur.

La cime du Grand Ballon (à l’extrême droite ci-dessus) est dans les nuages.

J’ai vraiment de la chance aujourd’hui. Le temps est beau tandis que la plaine d’Alsace est toujours dans le brouillard.

Je descend jusqu’à la ferme d’Ostein en contrebas (cliché ci-dessous) .

Sinistre, la ferme!

Mais les vaches paissent paisiblement à peine dérangées par ce vététiste incongru.

Je passe et je remonte le chemin escarpé « rectangle rouge-blanc-rouge ».

Un poussé caillouteux single avec des passages névralgiques.

J’arrive au Camp des Pyramides.

Enfin un chemin cyclable pour atteindre le confortable chalet du Beacherkopf.

Le carnet de bord est là; un vététiste m’a précédé ce matin; il a écrit belle balade à VTT, retour à Steinbach; signé Joël

Ouf, je n’ai plus qu’à me laisser descendre jusqu’à Steinbach.

Au détour d’un virage, je saisis cette belle mer de brume sur la plaine d’Alsace

Je vais pénétrer dans le brouillard qui stagne vers 550m d’altitude

20km et 900m

Mérite le coup de cœur.

Attention quand même aux chemins en éboulis.

Voir la trace GPS

Graphe Vitesse (en bleu) Profil (en vert)…en témoignage de ma lenteur.

4 réflexions sur « Turenne-Ostein »

    1. En fait, non!
      Mon Panasonic TZ7 était en panne.
      Mais j’en ai un autre en dépannage qui commence lui aussi à battre de l’aile.
      Donc, je vais devoir casser la tirelire et m’offrir un appareil plus solide.Je pense à un Olympus TG820 étanche et antichoc…mais j’aurais moins de zoom.

      J’aime

Répondre à Lomoberet Annuler la réponse.