Pédaler carré


On pédale comme on pneut, me disait l’autre.

Certains pédalent déhanchés, d’autres, anciens cavaliers(?) les jambes en serpette comme si leurs genoux fuyaient l’épreuve.

Sans parler de ceux qui ont le talon qui fait la jaquette!…

Un article amusant dans Cyclotourisme de décembre intitulé (N°630) Pour un bon coup de pédale vient enfoncer des portes ouvertes.

Sous la plume de Yves Nau, le nouveau médecin fédéral, on y apprend que quand une jambe pédale, l’autre se repose!

Non, je plaisante.

C’est Ubu qui disait ça.

En fait Yves Nau nous dit d’abord des choses évidentes.

D’abord qu’après la phase d’appui où l’on « enfonce » la pédale, vient ensuite la phase de traction où on la tire vers le haut, la pédale.

Si elle le veut bien, et à la condition de l’avoir attachée sous sa semelle…

Mais là où ça se complique c’est quand nous explique que pour bénéficier d’une bonne dynamique, il faut songer à soulager la jambe qui appuie.

Comment?

En soulevant l’autre qui ne fait rien et qui ne pèse pas moins de 10kg…

Le plus compliqué, c’est qu’à ces deux phases de la rotation du pédalier, s’ajoutent celles de la « transition haute » et de la « transition basse ».

Personnellement, c’est la transition haute qui me fait le plus mal aux pattes et aux abdos.

C’est celle qui correspond au point mort haut du moteur à explosion.

Vais-je parvenir à en passer le sommet? ou bien retourner en marche arrière?

Heureusement dans sa conclusion, l’article se veut rassurant,…lorsqu’il s’agit de modifier des automatismes ancrés depuis des années, cela nécessite du temps et de la persévérance Le jeu en vaut-il la chandelle? A chacun sa réponse!

2 réflexions sur « Pédaler carré »

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