Ce clocher à bulbe ou en forme d’oignon est d’inspiration baroque et byzantine .
On en trouve de nombreux en Alsace. La forme de celui d’Ungersheim est élégante et élancée.
J’ai été bien inspiré de partir tôt.
Le temps de ce dimanche s’est vite dégradé avec de la pluie et du vent.
Je traverse cette belle forêt de Ruelisheim pour atteindre Ensisheim.
Je fais un passage à la stèle du Sergent Vincent abattu le 17 décembre 44; sa tombe a été fleurie récemment.
Puis j’aborde le Bassin Potassique.
Il faudra des décennies pour effacer les stigmates laissés par les mines de potasse.
Que faire?
Les élus tentent d’effacer la laideur des friches en « revitalisant ».
C’est le terme employé. Mais les tentatives sont parfois vaines.
Si l’Ecomusée d’Alsace peine à retrouver son public après un passage à vide, en revanche pour le Bioscope la faillite est arrivée en quelques années.
A la place, on aura droit à des ballons captifs baptisés « Ballonscopes »…
A Ungersheim, le temps est déjà menaçant sur les Vosges.
J’oblique à gauche vers l’Ecomusée.
Une pause à l’étang de pêche.
A l’Ecomusée, les premiers visiteurs arrivent, certains depuis la Belgique…
Pas moyen d’y pénétrer avec son vélo.
Après la mine Alex, je poursuis jusqu’à Staffelfelden et je m’engouffre dans la forêt du Nonnenbruch jusqu’à Wittenheim.
Un tache dans le paysage qui devient presque familière
Le parcours de 43km est facile; il comporte beaucoup de route goudronnée.
Seuls les passages en forêt nécessitent de gros pneus.
Petite coquille Maxou : La forêt du Nonnenbruch, étymologiquement, c’est la forêt marécageuse des nonnes , donc Nonnenbruch et pas Nonnenbruck, ou Nonnenbrück (pont des nonnes).
Je corrige!