Je ne voudrais pas mettre les pieds dans le marigot languedocien, mais force est de reconnaître que le bétonnage en règle de toute la ville de Montpellier et de son agglomération ont conduit aux débordements du Lez lors de l’orage du 29 septembre.
Il se trouve que je connais un peu l’histoire de cette ville depuis quarante ans.
Pas une once de terrain n’a été épargnée par le mitage foncier. Les dernières vignes y ont été arrachées pour faire pousser des lotissements entiers.
Pour encore mieux disposer des terres inondables vers la mer, on a canalisé le Lez au point de vouloir y implanter un port d’eau douce à Lattes et aussi à Montpellier.
On en voit aujourd’hui les effets.
Évidemment, le fonds de garantie des assurances va venir au secours des sinistrés, une fois la reconnaissance du statut de catastrophe « naturelle » par l’État.
Cela dit, on peut toujours profiter des berges du Lez à VTT pour contempler l’étendue des dégâts.
