Les courses à vélo, un bon plan


Mulhouse, faire ses courses à vélo, un bon plan

Le vélo est-il performant en ville?

Seuls les cyclos urbains en sont convaincus.

Exemple à la clé.

Ce matin, journée de courses, trois courses dans l’agglomération urbaine.

Je pars à 9h00.

Premièrement la Poste Centrale Hoenner située près de la gare de Mulhouse.

4km entre mon lieu de départ A et l’arrivée B

Choisir un vélo adapté à la ville

Comme je me suis trompé de Poste en allant à celle de la Place de la Réunion, je reprends ma bécane et je repars…

Certes, je galère un peu du coté de la Société Industrielle et je prends les voies du tram car le plan de circulation n’est pas adapté aux vélos, surtout qu’à Mulhouse, ce sont des rings concentriques conçus pour les voitures, une hérésie pure pour les vélos .

Mais globalement, je mets 20 minutes, sac au dos, en respectant les feux qui m’obligent à de fréquents arrêts (comme pour les voitures) et je gare mon vélo devant la Poste Centrale.

Les feux font singulièrement perdre beaucoup de temps aux cyclistes, sans quoi l’efficacité du vélo serait encore meilleure.

Un itinéraire de courses qui cumule 18 km sans trop se fatiguer

Deuxièmement, une course à Wittenheim au nord de l’agglo

Là, c’est le grand saut à travers la ville, rejoindre Bourtzwiller après avoir traversé la Porte Jeune, puis contourné par l’arrière le Musée de l’Auto…vient ensuite la longue ligne droite qui traverse Bourtzwiller, puis Kingersheim…

La pluie s’invite, une pluie fine…je mets ma capuche.

Distance: 8 km, j’arrive à 10h40

Troisièmement, je rentre chez moi

Distance: 6 km

A 11h30, je suis rentré.

Distance totale 18 km

Seul un deux-roues motorisé pourrait faire mieux, à mon avis.

 

6 réflexions sur « Les courses à vélo, un bon plan »

  1. « En respectant les feux » !
    Mais où allons-nous si nous cédons à cette lubie des bagnolards de considérer les sucettes géantes et lumières de toute les couleurs plantées un peu partout comme dignes d’intérêt !
    Je présume que tu te coiffes également d’une méchante casquette en polytrucmuche . . . (la platière mastique des poubelles) en lieu et place d’un élégant bérêt.

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  2. Commentaires toujours aussi intéressant de la part de certaines personnes ! J’applaudis le contenu, hum hum… atchoum !

    Bon, j’ai doucement souri à découvrir ton post car ce n’est pas ceux qui font déjà tout à vélo (ou presque) qu’il faudra convaincre 😉

    Pour en rajouter une couche, histoire de faire saliver nos amis automobilistes, héhé… avec un bon petit pliant anglais, on arrive même à rentrer dans les commerces avec lui !!! Le « drive-in », si je veux !!! Plus question de cadenasser ton biclou, pas question qu’il pleuve dessus ou le risque qu’on le vole, le bonheur quoi. Non vraiment, c’est le pied ! (avec mine de rien une bonne capacité de chargement pour des courses au quotidien, faut pas croire !). Samedi dernier, c’était 2 paquets de litière 10/15L chacun + 2 pots d’herbe à chat + fruits, légumes et poisson… le tout sur le p’tit anglais, si, si. Le couteau suisse du vélo, pour moi. Ultra-pratique. On pourrait encore l’améliorer mais de base c’est déjà très bon.

    Et dans ton exemple, tu as fais quelques kilomètres déjà (18km représente une « grande distance » pour ceux qui ne font pas ou peu de vélo – quelque chose de quasi « inaccessible » pour la plupart des gens !). Tu aurais des courses à faire dans l’hyper centre ville, le vélo gagnerait encore bien davantage (ex: se garer vers la bibliothèque centrale, puis se garer place de la réunion avant de faire un saut du côté du parc salvadore ou de la filature: le vélo gagnerait haut-la-main, versus une voiture que tu n’arrives pas à garer ! en vélo tu gagnerai plus que la moitié du temps sur la voiture !).

    Bien amicalement,
    Sylvie et son « pocket-bike » !
    (Il me revient que ce midi, dans la file d’attente de la boulangerie, en pliant mon vélo, le monsieur qui me précédait m’a demandé si mon vélo allait rentrer dans la poche de ma veste :-)))

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    1. Bon, j’ai doucement souri à découvrir ton post car ce n’est pas ceux qui font déjà tout à vélo (ou presque) qu’il faudra convaincre 😉
      Détrompez-vous, la grande masse des cyclistes (en France) sont d’abord les cyclistes appartenant au monde des loisirs (VTT, compétition, cyclotourisme).
      Parmi-eux, une majorité pour qui le vélo urbain est un non sens.
      En cause l’image rétrograde (voire ringarde?) que renvoie la société vis à vis du vélo utilitaire et la conviction que le vélo en ville est dangereux, incommode aussi.
      Sans parler de l’inconscience environnementale et de ses enjeux. Mais c’est un autre sujet.

      Oui, la formule Brompton est séduisante…quoiqu’encore un peu chère.
      Amicalement

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  3. Le Brompton ? Pour une course oui : on peut entrer avec dans le magasin. A la 2ème course, c’est déjàa plus difficile d’entrer le vélo dans le magasin avec le porte-bagage déjà rempli !

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  4. Bah oui mais ici (sur Bruxelles), je crois que les gens vont faire leurs courses plusieurs fois par semaine et la grande distri n’est pas implantée et omni-présente comme en France (c’est très différent dans la mentalité). Plutôt des petits commerces de proximité, les grandes enseignes sur bruxelles, il faut déjà un peu les chercher… ça ne prends pas bien ici.

    Ah oui et je vois quand même ici des gars habillés en lycra, et qui font les allers-retours au boulot ! sur des vélos « de compet »… (je veux dire « tôt le matin » par exemple: ils ne viennent pas « pour faire un tour en ville j’imagine!). Vu l’engorgement (congestion totale) de la ville, dès l’arrivée des beaux jours, on voit bcp plus de cyclistes dans les rues (bcp de gens qui portent un casque – la proportion a doublé en qq semaines, voire d’autres qui portent un masque « anti-pollution » – et celui où l’on ne voit pas le visage ou quasiment pas).

    Il me semble qu’ici, tout est beaucoup plus mélangé, l’usage du vélo est plus « mixte » et un chouilla « moins cloisonné » (grande ville oblige j’imagine?).

    Il faut dire qu’avec une petite pluie comme tout à l’heure, le nombre de vélos diminue tout de suite (genre « même pas mouillée »).

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