Ode à la glandouille


Ma glandouille préférée, je pose la bécane et je regarde l’eau couler

Vous qui me lisez, ne le répétez pas: je suis devenu adepte de la glandouille.

Quand d’autres enchaînent des montagnes de dénivelées et râpent les pneus en juillet en plein cagnard, moi je glandouille.

Essayez! vous verrez le fil de l’eau passer, alors vous prendrez le suivant…et ainsi de suite, jusqu’au vertige qui vous fera reprendre corps avec la machine.

J’ai vérifié: glandouille: temps passé à ne rien faire.

Bref, une flemmingite aigüe, qui dure, qui dure…

Aujourd’hui j’ai passé mes 1500 bornes de veuteuteu en 38 sorties.

J’ose même pas parler de la route avec mes 2000 bornes quand d’autres s’honorent à les boucler chaque mois!

C’est le bon truc de grand-père, le VTT. Pas de besoin de faire les bistrots, je les évite.

Je me camoufle dans les bois.

Mon parcours du jour, 46 km de glandouille sans affoler le cardio. De la vraie glandouille comme je l’aime.
Depuis que j’ai changé mon capteur cardio ANT+, je récupère mon enregistrement sur le GPS. Rarement au-dessus de 115 pulsations, c’est la preuve de la glandouille parfaite

Tout se passe au moment de choisir mon cheval avant de partir.

Route ou VTT?

Ce sera VTT.

Histoire d’aller glander en forêt.

J’entame ma boucle vers le sud, puis quand j’en ai assez, je prends à l’est la première tranche ouverte.

Puis viennent le nord et enfin l’ouest.

Quatre branches de 12 km me conviennent amplement pour dire que j’ai fait du vélo.

Après la douche, une douce fatigue.

Le machinisme agricole bat son plein, ici l’irrigation du maïs
Des fuites par ci, par là mais la pression au départ de l’arroseur est tout de même de 12 bars!

7 réflexions sur « Ode à la glandouille »

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