Dijon, la moutarde au nez


C’est toujours amusant d’écouter ou de lire les cyclos revenant d’une semaine fédérale car ils me confortent dans l’idée que je ne dois pas y aller.

C’est tout le contraire de ma conception du vélo.

Nul n’est parfait, hélas!

Cette fois encore, la semaine fédérale de Dijon a laissé des traces dans les esprits. Et pas seulement!

Avec 11.000 participants, Alcide Bourguignoul dans la revue Cyclotourisme de septembre fait parler les Dijonnais « vous aimez les cyclos? vous verrez! Dans une semaine vous les détesterez! »

Imaginer 11000 vélos cherchant leurs itinéraires, ça doit être effectivement un spectacle pas vraiment du goût de ceux qui vont bosser le matin et qui n’ont n’en rien à cirer du vélo…surtout s’ils ne sont pas préparés à subir ces envahisseurs  pendant une semaine.

Dijon est une ville, parait-il « truffée de feux tricolores passant systématiquement au rouge » dès que vous arrivez sur votre bécane…c’est à dire une ville pour les bagnoles puisque les cyclistes n’ont pas besoin de feux tricolores pour traverser les carrefours. C’est le gag du feu étudié pour les voitures et pas pour les vélos.

Cela m’a été confirmé par des Alsaciens partis là-bas: au bout de 6km de feux, ils n’avaient pas encore réussi à quitter l’agglo.

A 11 heures, je me serais attablé au premier troquet et j’aurais commandé un Kir royal.

L’autre problèmatique, c’est comment loger 11000 personnes et leurs vélos.

On sait que les campings improvisés réservent chaque année beaucoup de mauvaises surprises en terme d’hygiène notamment.

Dijon n’aura pas failli à la tradition puisqu’il a fallu installer à la hâte un dimanche des toilettes insuffisantes pour répondre à la demande

Bref, avec la moutarde au nez, on avait droit aussi à une belle mayonnaise!

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