C’est aussi attrayant de ne pas savoir.
Ne pas savoir où on va.
On se fait une surprise.
C’est le parcours au jugé, le parcours à la logique floue.
On commence par un brin de côte pour voir.
Pour voir si les jambes sont là.
Elles sont là; ça va.
Dans la montée de Rammersmatt, je vérifie les paramètres.
Le corps est un moteur.
Température, pression, vitesse de montée,…
On est tout content de voir les hauts de côtes apparaître plus vite que prévu.
J’ai mon truc.
Je ne veux pas voir, je baisse la tête…et quand je la relève, j’observe si le poteau là-bas que j’ai « mentalisé » est encore loin.
Bon après, Mortzwiller, Seigneurie, Lachapelle, Angeot, Reppe,…
A Chavannes, je prends Valdieu et je descends les écluses.
J’oblique vers les Traubach, Gildwiller, les Burnhaupt.
Cette balade là me fait 600m.
Je suis content.
velomaxou 