
La carte d’identité biométrique est équipée de deux puces : une puce pour nos données personnelles d’identification et l’empreinte de nos deux index. La deuxième servira de signature électronique pour les démarches administratives en ligne.
Qu’est-ce qui se cache derrière ce nombre, 2034? (50 ans après « 1984 » de George Orwell)
C’est la date de validité de ma toute nouvelle carte d’identité. Ma bobine est donc là gravée sous cette fine couche de plastoque. J’ai du batailler pour la faire renouveler, bien qu’elle me sert peu souvent (voir mon billet du 20 avril 2017). Nos pouvoirs publics si sourcilleux sur le thème de la nationalité ont tout simplement décidé qu’une carte d’identité pouvait être valable cinq ans encore après sa péremption. Facile à dire, mais aux frontières on peut se faire refouler. Les Italiens seront tentés comme on l’imagine de nous refouler vu l’ambiance actuelle.
Ouf, je suis conforté dans ma nationalité pour encore au moins 15 ans. Age, taille, mais pas le poids, je peux donc faire bombance à mon gré.
A moins qu’une loi scélérate n’en décide autrement en me rendant apatride. Pourtant certains jours je m’interroge…2034, c’est loin et comme la préposée de la mairie me l’a confirmé, d’ici là elle sera en retraite si retraite il y a a t-elle ajouté comme en boutade… Moi illico, je lui ai répondu, rassurez-vous, d’ici 2034 je ne serai peut-être plus de ce monde pour venir renouveler ce sésame et la prorogation de cette carte en plastique sera rendue caduque.
Au-delà de l’anecdote, l’identité est un sujet très actuel qui aiguise les passions, surtout à droite de ma droite.
Finalement si nous étions tous apatrides, nous n’aurions plus de problèmes. Nous serions tous citoyens du monde.

