En mode survie

Une fonte brutale et la puissance de l’eau (Staffelfelden)
au bout de 8km, je me suis aperçu je n’avais pas mis le compteur en marche, j’étais aux sources de Wattwiller
Voie verte non essentielle
Rendons à César, voici le bout de trajet qui me revient depuis mon départ, 8km

Pourquoi en mode survie?

Tout simplement parce que notre quotidien est fait d’incertitudes face au lendemain. On ne sait pas justement de quoi sera fait demain. Donc on bricole chacun dans son coin, on tâtonne, on entretient son régime minimum, celui du cœur et de l’esprit, sans faire de projets.

Le mode survie pour moi, c’est assurer un minimum vital qui consiste à trouver des ressorts pour se maintenir en santé. Le Covid a déjà tué nombre d’entre-nous au propre et au figuré. Alors il faut garder ses forces du mieux qu’on peut: sport, marche, lecture, musique, vidéo.

Maxou, le petit procureur

Nos grands sachants sont devenus imprécateurs: après la consultation de la Pythie, Castelux et Veranimus vont décréter bientôt la taille du rond dans lequel nous allons être à nouveau enfermés, masquant ainsi l’immense désarroi de l’incompétence qui gouverne.

C’est fondamental pour moi. Quand je sors à vélo, je dois boucler un itinéraire acceptable. Acceptable, cela veut dire que je ne suis pas sorti pour rien. Pour la saison, si pas d’intempéries, il me faut 50 km au moins. Mon compteur est mon juge de paix, une paix intérieure quand je rentre à la maison. Après le retour je me sens tout mou, il m’a manqué ma sieste qui compense mes insomnies. Mais je suis bien « dans ma tête ».

Le fonctionnement de l’être est compliqué. L’être, c’est le corps et l’âme et les deux sont indissociables. C’est ma philosophie à deux balles qui en vaut bien d’autres.

On va une fois encore devoir s’armer de courage avec les restrictions qui vont tomber sous peu.

La désobéissance civile serait une réponse à l’infantilisation des mesures gouvernementales.