
Parcours classique.
Monter le Bannstein par Buhl, puis monter à Wintzfelden, puis Osenbach.

Parcours classique.
Monter le Bannstein par Buhl, puis monter à Wintzfelden, puis Osenbach.
C’est en 2008 que j’arpentais la côte bretonne*. La côte rocheuse est merveilleuse avec l’illumination de la vague. J’y retournerais volontiers.
Je travaille sur un carton d’emballage. Pour ne pas gâcher. L’acrylique, comme tous les mediums, demande l’appropriation d’une technique. Je ne me lance que dans les sujets à ma portée, ceux pour lesquels j’ai déjà travaillé les prérequis. Restons modeste, c’est un passe-temps d’amateur.
Pour la mer, apprendre d’abord le ciel, puis l’eau, puis les vagues.
Les roches ensuite.
Travailler la texture de la roche, ses couleurs, ses formes rugueuses ou bombées.
Et enfin l’avant-plan sur lequel on se tient à l’aplomb du précipice.
Considérer le rendu, la perspective, l’illusion…
Terminer avec une petite animation de personnages et un voilier croquignolet agité par les flots.
Si je dis tout ça, c’est pour retrouver le cheminement mental qui me conduit par étapes à ma peinture.
Pour tout dire, je suis revenu sur ma mer proche; j’ai du la foncer pour rehausser mon écume.
Passable!
Fiasco météo, le buzz de l’été
Nos deux mois d’été tournent au fiasco météorologique.
Samedi le temps de préparer mon VTT pour une courte balade locale, la pluie s’est invitée. A midi, il pleuvait encore et le ciel chargé ne laissait rien présager de bon pour la suite.
Les gazetiers ont de quoi remplir les colonnes du journal. On n’ose trop rien dire, attaqués que nous sommes par cette épidémie qui nous cantonne dans nos cantines. Alors faisons bon cœur contre mauvaise fortune en se disant que ça pourrait être pire.
Oui, mais c’est pas tout ça, avec la pluie de juillet, voici la pluie d’août. Il faut donc remettre en question ses projets d’été. Des projets on ne peut plus élémentaires comme celui de profiter du salon de jardin ou du jardin d’enfants municipal dont les petits enfants sont si friands.
Le vélo attend les rares fenêtres de tir pour sortir. Les grands trucs de plusieurs heures sous la pluie, j’ai connu. Des sur-chaussures, des imperméables, des gants mouillés, des genoux ruisselants, la goutte au bout du nez, oui j’ai connu tout cela. Y compris les stations prolongées sous les abribus salvateurs.
Pourtant, c’est à n’y rien comprendre, la Grèce et la Turquie flambent. Tous ces désordres donnent le tournis à ceux qui vivent au rythme des saisons, les paysans, les producteurs de légumes et de fruits et les marchands de vacances.
Tokyo, le sport en vedette
Tokyo me réconcilie avec le sport de haut niveau. On a vu des athlètes français se distinguer et il ya de quoi être fier. Même les perdants ont su conquérir nos cœurs. Teddy Riner a très bien « encaissé » sa médaille de bronze. « T’as qu’à le faire! » a t-il dit à un de ses détracteurs. Et toc!
Yohann Diniz, qui marche aussi vite que je cours, a renoncé au bout de 30km. A 43 ans, on lui pardonne.
Le karaté est sport à moitié pour les JO. Il n’est pas inclus au programme des Jeux olympiques de 2024 à Paris, recalé par le Comité d’organisation. Mais on a un grand champion, Steven Da Costa, médaille d’or qu’on n’attendait pas. Steven Da Costa est originaire de Mont-Saint-Martin dans le Pays-Haut de Meurthe et Moselle, un pays que je connais bien pour y avoir habité à la fin des années 70.
Je garde Kévin Mayer pour la fin avec la médaille d’argent malgré une blessure. Ces types là forcent l’admiration. Il font dix disciplines à la fois. Pas de vélo dans le décathlon, dommage.
Je suis plus circonspect sur la présence aux JO de sports collectifs professionnels comme le foot ou le tennis.
Musique avec ou sans passe?
Vendredi, le groupe Pluri’elles se produisait à Wittelsheim dans le cycle d’animation un été aux jardins du monde.
Très beau spectacle de plein air. Emmitouflé.
C’était pour moi l’occasion d’inaugurer le tri préalable des spectateurs dans le cadre des mesures sanitaires. Un comité d’accueil soutenu d’une dizaine de personnes pour filtrer les entrées…bien que le passe ne sera rendu obligatoire qu’à partir du 9 août. C’était donc un galop d’essai.
Port du masque obligatoire…lecture du QR-code…pose d’un bracelet numéroté au poignet…examen du contenu des sacs à main par une équipe de vigiles…carte d’identité obligatoire car on annonce la visite de la gendarmerie pendant le spectacle.
Évidemment ça déconcerte pour un concert. J’étais prêt à faire demi-tour. N’est-ce pas trop demander?
A l’extérieur, les sans-passes se faisaient servir des bières à travers les grilles du parc.