
Trop tard!
Si vous avez prévu de grimper le Hilsen à vélo demain samedi, c’est devenu impossible car la fin du monde est pour demain.
J’ai déjà dit au revoir à mes vélos, incrédules.
Nous sommes très peu à le savoir. Dont moi. Pas d’ésotérisme là-dedans, non, une simple déduction au vu des dérives climatiques qui s’affichent en live devant notre porte. Je ne vais pas vous rejouer le film de l’été: vous connaissez tous les atermoiements de nos gouvernants face à cette mini-canicule qui met en émoi tous les corps constitués comme si couper le wifi était à la hauteur de l’enjeu. Franchement, reconnaissons-le, on est loin de disposer des forces nécessaires pour affronter le désordre planétaire, à commencer par notre incapacité culturelle et politique pour renoncer au modèle de consommation qui arrive à son aboutissement, c’est à dire à la fin du monde.

En novembre 2020, je passais en revue les écrits sérieux en lien avec Mes lectures contagieuses
Camus et La Peste, Giono et le Hussard sur le toit, Déon Meyer et son Année du Lion.
Mais le coronavirus n’est pas encore venu à bout de l’humanité.
Il patine un peu notre Corona. Les Chinois ont encore la pétoche en enfermant tout le monde dès qu’on croise un crachat douteux sur le trottoir. Je ne devrais pas plaisanter: hier matin encore, une queue devant la pharmacie de Flore à Vieux-Thann.

Mais avec la fin du monde, voila un nouveau cataclysme qui pourrait cette fois faire mouche et détruire la planète entière. Mieux qu’une bombinette nucléaire à la Poutine, la destruction par le feu et la disparition de l’eau pourraient constituer un cocktail miracle pour dézinguer la planète.
Dès lors, il nous reste deux attitudes d’ici demain
- soit attendre la fin, sereinement devant une bonne bière bien fraîche en recensant tous ses beaux exploits à vélo
- soit avaler un bon polar sur la fin du monde (ou deux si vous lisez vite) pour la plupart de la fiction appelée saga dystopique née de l’imagination.
Notre Déluge est là. Il s’expose devant nous. Celui-là n’est pas sous forme de pluies torrentielles, il est un déluge de feu.
Pluies ou feux pour finir le monde? C’est vous qui voyez!