Sécheresse, on ferme!

avec la sécheresse, il faut s’attendre à des restrictions de circulation en forêt

Conséquence de la sécheresse, la fermeture d’un certain nombre de sites forestiers habituellement lieux de balades à pied ou à vélo.

Motif invoqué par les préfets: un risque très sévère d’incendie.

C’est le cas notamment pour

Les massifs de l’Esterel et de Tanneron dans les Alpes Maritimes

Les forêts de 287 communes de la Côte d’Or!

et aussi dans le Morbihan, en Loire Atlantique, dans le Maine-et-Loire, en Ille-et-Vilaine,…

On imagine que le massif vosgien ne pas résister encore longtemps à cette vague d’interdits.

Ce qu’on ne sait pas si on va remettre en place la surveillance en hélicoptère ou avec des motos légères de gendarmerie comme du temps de la Covid.

Pour l’heure le Grand Est n’est pas concerné par ces interdits mais l’ONF communique

« Il est recommandé dans toutes les forêts publiques de la région Grand Est de limiter la pénétration des véhicules motorisés en forêt et respecter les barrières fermées (certains accès sont interdits aux véhicules, ndlr), d’éviter les activités liées à la récolte de bois (récolte, transport), et observer de manière générale la plus grande prudence et une vigilance accrue. »

Décaniculation

Le Sundgau recèle des bosses redoutables pour les cyclistes. Prière de prendre son élan. La masse orageuse s’éloigne vers la Forêt Noire.

Il va falloir s’habituer à de nouveaux néologismes liés au climat.

Ma commune arrache du macadam là où elle peut pour le remplacer par du pavage béton. But de la manip: désimperméabilisation des sols qui empêchent l’eau de pluie de s’écouler sous terre.

Moi ce matin, j’ai inventé décaniculation. C’est à dire assister à la fin de la canicule. Ou décaniller, si vous préférez. Dix-sept degrés au départ, je n’ai pas hésité depuis que j’étais terré chez moi, somnolent, ruisselant à ne rien faire. On dit que les pluies ne reviendront qu’après le 15 août.

J’ai filé jusqu’à Altkirch avec un vent de travers du nord-est. Le Sundgau était encore mouillé par endroits en témoignage d’une averse récente.

Le machinisme agricole inspire les agriculteurs à Dietwiller

Puis j’ai refait les bosses d’antan jusqu’à Landser.

A Schlierbach, j’ai cherché l’accès à la piste forestière de la Hardt pour commencer le retour.

J’essayais mes petits mignons encore neufs quand Jean au loin est arrivé. Il m’a dit « tu bombardes »
En abordant Mulhouse, l’herbe a la couleur d’un maïs fauché sous l’effet de la sécheresse
Mulhouse, le grand canal devant Peugeot

Jean. Oui, dans cette grande ligne droite isolée, je croise Jean. On va bavarder de tout et de rien.

Puis je m’inquiète de l’heure et de la traversée de Mulhouse que j’aborde de biais. Un peu comme les Sioux à la nage. On perd beaucoup de temps à s’inventer un itinéraire qui n’existe que mentalement et qui soit le plus direct.

s’inventer un itinéraire qui n’existe que mentalement et qui soit le plus direct. Les cyclistes n’ont pas le privilège des 4 voies rectilignes pour traverser une ville
J’arrive à Heimsbrunn. Compteur non démarré

Curieuse ligne droite Thann-Heimsbrunn. Compteur arrêté, Garmin trace un segment de droite….et commence à compter à Heimsbrunn.

Je n’aime pas ça, j’ai le sentiment d’être volé de mes efforts.

Si je trace mon départ avec Openrunner, il me manque 15 km.

C’est puéril, je sais.

Je reconstruis mon début de parcours avec Openrunner, ce qui fait 99 km en tout
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