
Cycliste, on ne peut qu’approuver cette soudaine poussée de sobriété énergétique dont s’emparent les pouvoirs publics avec la raréfaction des énergies.
S’agissant des mobilités, le vélo est évidemment une réponse à la flambée des prix des carburants.
La marche, la trottinette sont aussi des modes de déplacement à privilégier dès lors que la voiture ne s’impose pas.
Cependant pas d’emballement, le Français est encore loin d’être convaincu. En 2018, le vélo n’était utilisé que par une part infime d’actifs.

Le gouvernement est au pied du mur. Il faut encourager les modes doux dès qu’on a moins de cinq kilomètres à parcourir. C’est donc par le signal prix qu’on risque de réussir à faire basculer les comportements des usagers motorisés. Songeons que même le train n’est plus aussi vertueux puisqu’il consomme, lui aussi, beaucoup d’énergie.
Va-t-on devoir pousser les wagons?

On se souvient qu’en mars 2020, le vélo était recommandé pour lutter contre la propagation du Covid. Il va l’être à nouveau pour améliorer le pouvoir d’achat.