Le Randonneur n°80


Le numéro 80 vient de paraître.

Avec 773 abonnés, membres de l’association, Le Randonneur est à la peine pour maintenir à flot son magazine. Il n’est pas seul dans cette situation. C’est compréhensible car Le Randonneur représente une certaine vision du vélo dans le sillage, [il s’en défend], de la FFCT et de ses Semaines Fédérales dont nous savons tous qu’elles rassemblent des cyclistes la plupart sexagénaires…voire plus. Ce numéro 80 encourage ses adhérents à susciter de nouveaux abonnements…auprès de lecteurs aimant les récits de randonnées à vélo, le cœur de son contenu éditorial.(bulletin d’adhésion ci-dessous)

J’avais tenté, il y a quelques années (en 2015), de vanter dans un projet rédactionnel du Randonneur les mérites d’un vélo électrique; mal m’en a pris, je me suis fait vertement tancer et j’ai compris que ma prose n’était pas la bienvenue.

Il est vrai que parler de VAE dans le Randonneur n’est pas vraiment le genre de la maison, malgré la popularité grandissante de l’engin électrique qui ne s’est pas démentie depuis. Je soupçonne même certains membres du Randonneur de s’adonner au VAE.

Cela dit, je n’en tire aucune amertume, avec mes 9300 billets publiés sur mon blog depuis 2006 à ce jour, j’ai de quoi écrire ce que je veux.

On peut s’abonner à l’aide de ce bulletin

Ce faisant, je m’interroge. Le Randonneur ne se trompe-t-il pas de route ?

Beaucoup de récits de voyages à la calligraphie détaillée, ciselée, dont certains datent des années 60. Je me demande si Le Randonneur est encore capable de susciter le voyage à vélo en se réfugiant dans une pratique surannée de la bicyclette.

Certes dans ce numéro 80, on ose aborder du bout des lèvres le voyage avec bikepacking mais en y identifiant aussitôt une somme de points négatifs comme par exemple un centre de gravité haut avec ce type de chargement, ou un facile à ôter, donc facile à voler. Sans compter « …avec des hurluberlus à la longue tignasse blonde, en short et en espadrilles, torses nus… « .

N’en parlons donc plus, Le Randonneur n’aime pas le bikepacking dont 200, le magazine , sait faire l’éloge.

Mais comme la cause mérite d’être entendue, on revient aux chargements des vélos dans la rubrique cyclotechnie de ce numéro avec l’art de charger efficacement un vélo. On s’apercevra alors que tous les moyens ne sont pas bons pour le voyage à vélo, sans voiture suiveuse s’entend.

Chacun a un avis sur la question. Même moi.

Je serais bien incapable d’oser parler de ma façon de voyager à vélo dans le Randonneur car je la juge trop peu académique pour ses colonnes. A bien y regarder, j’ai tout faux

Pour ma part, je tente de rester léger sans emporter « mon petit chez moi » sur le vélo et sans devoir me traîner comme avec un mulet. Désolé pour mon centre de gravité haut! Je ne suis qu’un intermittent du voyage à vélo.

Le Randonneur défend donc becs et ongles sa vision du voyage à vélo. Est-ce au goût des jeunes générations?

L’ère moderne attendra. Encore un peu.

9 réflexions sur « Le Randonneur n°80 »

  1. Cher Monsieur,

    Vous pratiquez le voyage à vélo comme vous l’entendez, personne ne vous en tiendra rigueur, et si jamais quelqu’un vous en tient rigueur, je vous suggère de bien faire et laisser braire. D’ailleurs, si vous lisiez le Randonneur, dans le sommaire se trouve un petit encart précisant que peu importe le vélo, à assistance électrique ou pas, 650, 700, seule compte l’ivresse… Ce qui importe, c’est le plaisir de randonner!

    Pour le reste, il faut quand même remettre les choses dans leur contexte: le Randonneur est avant tout issu d’une « scission » avec la FFCT, dont la pratique « cyclotouriste » virait trop vers le « cyclosportif », d’après le fondateur de l’époque; lorsque l’on voit sur les routes les pelotons de Raymond Boyaux du dimanche matin prétendre être des cyclotouristes, avec leurs maillots publicitaires, se dépêcher de « faire leurs bornes » pour ne pas rentrer trop tard à la maison, on peut penser que le fondateur n’avait pas tout à fait tort… Après, chacun fait ce qu’il veut comme il l’entend; le tout étant d’y trouver son bonheur.

    Le Randonneur essaie de susciter de nouveaux abonnements? Oui. Le temps passe, et il faut que les générations se renouvellent. Si vous connaissiez un peu l’histoire du cyclotourisme, vous vous apercevriez que les « bike-packers », qui sont à la mode aujourd’hui comme l’ont été les « fixie riders » voici quelques années (et dont on n’entend plus parler, le principe de la mode étant de se démoder…), n’ont rien inventé; les premiers « cyclotouristes » remplaçant le cheval par le vélo, chargeaient le vélo comme ils chargeaient le cheval et prenaient des routes qui n’étaient pas goudronnées à l’époque. Ce qui n’a pas changé, c’est la joie de prendre sa machine et d’aller rouler pour sortir de son quotidien et découvrir de nouveaux horizons. Le Randonneur raconte cela; au lecteur de comprendre ce qu’il y a de neuf dans l’ancien et d’ancien dans le neuf… Vous y voyez une vision surannée, mais pensez-vous que votre vision du voyage à vélo à assistance électrique est moderne parce qu’elle se munit d’un moteur et parce qu’elle remplace une carte par un GPS? La machine change, mais pas le voyage…

    Quant à votre engagement au sein de l’équipe de rédaction du Randonneur, vous avez été accueilli avec grand plaisir, mais vous oubliez de préciser dans votre billet que vous avez écrit une rubrique qui était purement et simplement du publi-reportage, ce qui est contre l’éthique de l’association qui ne tolère absolument aucune publicité dans sa revue. Cela vous a été gentiment notifié et vous avez claqué la porte sans plus de ménagements.

    Vous préférez la vision du voyage à vélo que le magazine 200 « défend »? Vous avez raison, si cela vous plaît, mais… Vous n’avez pas compris que la ligne du magazine 200 aime TOUT le vélo et se veut assez iconoclaste (vous avez lu leurs premiers numéros? ou même l’article sur la pratique du « tall bike »? la rubrique « philovélophile » de Yann Kerninon?), et qu’ils ont rédigé voici quelque temps un magnifique portrait de Raymond Henry, hélas décédé, historien du cyclotourisme et ami du Randonneur, qui alimentait avec brio la rubrique « Histoire »…

    Contrairement à ce que vous laissez entendre dans votre « article », la création de « chapelles » est inutile; il n’y a pas de « bons », de « mauvais »; il n’y a que le plaisir (et le courage…) de prendre le guidon, de monter en selle et de rouler, loin, longtemps, ou pas, selon l’envie. Le Randonneur, 200, Cyclist et autres publications proposent une manière de voir; le lecteur dispose…

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    1. Régis a pris un ton condescendant pour me parler et s’est lancé dans une longue diatribe suite à mon article. C’est son droit. Bref, il n’est pas content Régis. C’est dommage car il préfère s’enfermer un peu plus dans une querelle de boutiquier pour défendre sa cause, loin de l’universalisme du vélo que je défends. Ses accusations gratuites sont pathétiques: non je n’ai pas de maillot publicitaire et je n’ai pas non plus la classe de Raymond Boyaux le dimanche matin quand je roule avec des amis. Jamais je n’oserais mettre en cause la façon dont Régis fait du vélo combien même il se plaît à souligner mon inculture sur l’histoire du cyclotourisme. Il se trouve que j’avais même organisé récemment une rencontre régionale des Amis du Randonneur en Alsace en témoignage de mon engagement. Oui, nous n’étions que trois ou quatre à cette rencontre à mon grand regret, mais le Randonneur n’a pas daigné en parler comme il l’a fait pour d’autres rencontres. Pour que mes lecteurs comprennent bien, Régis s’appelle Régis Saint Estève et il est le président de l’Association du Randonneur et rédacteur en chef de la revue éponyme. C’est dommage, au lieu de gagner un abonné, il vient d’en perdre un. Mais l’adage dit un de perdu, dix de gagnés. Bon vent au Randonneur.

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      1. Max,

        Qui a dit que je parlais de vous en évoquant les pelotons bariolés du dimanche matin? Vous attaquez Le Randonneur en disant que nous faisons fausse route, c’est votre droit et je le respecte, mais que vous disiez que nous n’étions pas ouverts aux autres est injuste et c’est ce qui m’a donné un droit de réponse. De même que l’affirmation que nous vous avions vertement rejeté parce que votre rubrique était trop publicitaire… Pour les autres arguments, vous ne répondez pas, curieusement…
        Et vous utilisez mon nom comme pour dévoiler une mystérieuse identité qui ne s’assumerait pas… Mais j’assume! Et je répondais à un ami du Randonneur, avec gentillesse, par rapport au ton employé dans le message original… Vous n’aimez pas que l’on vous contredise un petit peu, c’est tout; vous êtes vexé, vous partez, bon vent!

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  2. Max,

    Qui a dit que je parlais de vous en évoquant les pelotons bariolés du dimanche matin? Vous attaquez Le Randonneur en disant que nous faisons fausse route, c’est votre droit et je le respecte, mais que vous disiez que nous n’étions pas ouverts aux autres, et que nous sommes des vieux cons, est injuste et c’est ce qui m’a donné un droit de réponse. De même que l’affirmation que nous vous avions vertement rejeté parce que votre rubrique était trop publicitaire… Pour les autres arguments, vous ne répondez pas, curieusement…
    Et vous utilisez mon nom comme pour dévoiler une mystérieuse identité qui ne s’assumerait pas… Mais j’assume! Et je répondais à un ami du Randonneur, avec gentillesse, par rapport au ton employé dans le message original… Vous n’aimez pas que l’on vous contredise un petit peu, c’est tout; vous êtes vexé, vous partez, bon vent!
    Mais ne pas accepter un autre avis que le sien n’est pas un signe d’intelligence…

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    1. Jamais je n’ai traité les randonneurs de vieux cons. Vous me prêtez des propos que je n’ai pas tenus. Vous répondiez à un ami du randonneur en m’appelant « cher monsieur » , bizarre! et pour finir vous mettez en cause mon intelligence. Vous délirez je pense en maniant l’insulte. Vous avez usé de votre droit de réponse et même bien au-delà en vous y prenant à deux reprises. Restons-en là. Votre façon d’agir ne vous honore pas.

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  3. Cher Max,

    Je ne pense pas qu’il soit judicieux de comparer 200 et le Randonneur… je suis abonné aux deux publications que je lis avec intérêt.

    D’un côté nous avons 200, une entreprise commerciale, avec plusieurs milliers d’abonnés et aussi en vente en kiosque. Qui vit de ses abonnements certes, mais aussi et même peut-être plus de la pub.
    En ce qui me concerne, sa philosophie en matière de vélo plane à des années-lumière au-dessus de ma tête… mais on peut y voir des choses intéressantes et la qualité des textes et des photos est impeccable.

    De l’autre, le Randonneur, fruit de l’enthousiasme d’une bande d’amis du vélo, qui ne vit que de ses abonné, et dont les membres sont tous bénévoles, jusqu’à payer de leur poche leur voyage annuel à Paris pour la séance de rédaction…
    Ce qui n’empêche pas la qualité irréprochable de cette revue dédiée à une pratique plus « humaine » de ce que nous appelons « cyclotourisme »

    Maintenant, en ce qui concerne le vélo électrique, disons que de l’eau a coulé dans les turbines des centrales… moi-même il y a dix ans je ne pouvais pas imaginer un jour « rouler électrique »…
    Le temps passe, et un « beau » jour tu te retrouves devant le dilemme  » je roule assisté, ou je ne roule plus ».
    A 85 balais au compteur, j’ai choisi la première option. Et au Randonneur, je ne suis pas le seul !

    Pour terminer, j’ai beau lire et relire le courrier que t’a adressé Régis, je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de condescendant là-dedans…
    Et moi je suis toujours triste quand un ami claque une porte…

    Avec toute mon amitié
    Charles

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    1. Merci pour ce commentaire apaisant. Comparaison n’est pas raison, je suis à même de distinguer une revue associative et une revue écrite par des journalistes et assise sur des revenus publicitaires comme 200. Ceci dit mon article n’avait rien d’insultant, il restait dans le cadre d’une critique que je voulais objective et je m’interrogeais sur la route prise par l’association qui défend becs et ongles, comme c’est son droit, des pratiques anciennes et peu en adéquation avec le tourisme moderne à vélo. En réponse, votre président s’est senti agressé et il a pris le parti de prendre de la distance, de la hauteur? pour stigmatiser mon propos. Pourtant Charles, tu le sais, tu m’a encouragé dans le passé à rejoindre le Randonneur et j’y ai souscrit à ma façon en relayant notamment toutes les parutions du Randonneur. Mon premier test dans la revue pour laquelle tu m’as incité à collaborer, a été un échec, n’en parlons-plus! Mais ce que je trouve plus affligeant, c’est qu’aucun mot ni soutien ne soit venu de la part du Randonneur relativement à la rencontre que j’ai organisé en Alsace alors même que la région est peu active dans ses colonnes.
      Avec mon bon souvenir.
      Max

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      1. Bonjour Maxou, pour ce qu’il en est de la publication d’un article dans le Randonneur à la suite d’une rencontre régionale organisée par un de ses membres il me semble que la rédaction de cet article est faite par un des participants! Et parfois lorsqu’on recherche qui « s’y colle » suivant les participants qui sont venus ben cela peut-être un petit peu plus compliqué. Si aucun texte n’a été envoyé à la rédaction du Randonneur aucune publication n’a pu en être faite!
        Attention le Randonneur est exigeant et si j’ai bien compris il n’admet pas de publier un texte qui a été publié par ailleurs. Si Maxou a envoyé un copié/collé du texte de son blog il n’aura pas été intégré à la revue pour cette raison.

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      2. Le Randonneur a eu mon compte rendu et n’en a pas fait mention (texte ci-dessous le 26/09/2021)
        Compte rendu rencontre régionale des 25 et 26 septembre 2021 Guebwiller (Alsace)
        La rencontre a réuni 3 personnes membres des Amis du Randonneur, en plus de l’organisateur
        Deux parcours prévus, un pour le samedi, un pour le dimanche.
        Parcours du samedi. Ce parcours a été adapté en fonction des capacités du groupe.
        – visite du misée viticole du Vieil Armand à Wuenheim
        – visite de l’Abbaye de Thierenbach à Jungholtz
        – visite du cimetière juif de Jungholtz
        – visite de la filature Gast à Issenheim
        – montée à la colline du Bollenberg
        – visite du pressoir d’Orschwihr
        – montée au Val du Pâtre
        – visite des sophoras et des douves du château d’Orschwihr
        Prise de déjeuner tiré du sac à Guebwiller place de la mairie
        Une personne s’est désistée pour la suite du parcours proposé l’après midi estimant ne pas
        pouvoir suivre.
        La journée du dimanche a été ajournée par suite des conditions météo annoncées (pluie et
        orages) et du fait qu’il n’y avait qu’un seul participant.

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