Tu dis que tu rêve de rentre en Algérie, sal harki. Viens! je t’attend pour t’égorgé.
(les réseaux sociaux ne sont pas tendres avec les ex-Algériens, 60 ans plus tard)
Si vous n’étiez pas né en 62, ce livre vous éclairera sous une forme romanesque.
Camp de transit à Rivesaltes, 1962. Ali et sa femme Yema arrivent avec leur petite famille.
Ali a choisi la France. Par la force des choses puisqu’il a combattu pour elle en 39-45. Il fait partie de ceux qu’on nomme les harkis. Des traitres pour la révolution algérienne.
Alice Zeniter retrace le parcours de cette famille jusqu’à trois générations.
Ali et Yema quittent donc leur village près de Palestro et leurs oliviers.
Un parcours difficile qui dépeint sous un jour glauque le sort que la France a réservé à ces parias, mi-Algériens, mi-Français.
Dans un premier chapitre, on assiste aux évènements, ceux de l’OAS, ceux du FLN qui vont déchirer l’Algérie jusqu’en 62, date des accords d’Evian, ainsi qu’au départ précipité des Rapatriés, malgré eux.
Au Camp de Jouques dans les Bouches-du-Rhône, la vie des harkis s’humanise. Mais ça reste un camp où les hommes sont occupés à des travaux forestiers
Un HLM dans l’Orne tout neuf et un emploi d’ouvrier dans une usine métallurgique.
Ils auront dix enfants.
Parmi eux, Hamid qui fait de belles études après avoir déchiffré, petit, des bandes dessinées. Avec Clarisse ils forment un couple où Hamid a tout oublié de ses origines.
Mais Neïma, leur fille, tente de renouer avec l’Algérie de maintenant, juste pour connaître un peu de ses origines. Elle retournera au bled où l’on dit que c’est un carré VIP des barbus…
- Le titre n’est pas de moi, il est sorti du livre
velomaxou 
Les Harkis ne sont qu’une infime poignée dans la déferlante migratoire qui nous plombe et il est assez fou de se dire qu’aujourd’hui un clandestin est mieux traité qu’un Harki hier.
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l’idée tenace que l’immigration nous plombe. difficile de s’en défaire malgré toutes les études économiques qui démontrent le contraire. je veux bien admettre que le manque d’éducation rigoureuse nous coûte.
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Le coût abyssal qui saute aux yeux de tout le monde (aides sociales, police, justice, prisons engorgées, sécurité,…) est justement démontré par toutes les études sauf une seule, une petite étude de l’Université de Lille qui est non seulement risible mais la seule à laquelle peuvent se raccrocher tous les francophobes et immigrationnistes. Plus personne cela dit n’ose d’ailleurs encore la mettre aujourd’hui en avant. C’est une étude pondue par… des immigrés, comme on s’en serait douté.
Et on ne parle là que de fric. Mais que dire du coût civilisationnel qui est lui absolument inestimable ? Dire que l’immigration nous plombe, c’est être modéré et très en dessous de la vérité.
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« après avoir déchiffrer », les blogueurs ne sont pas tendres avec la grammaire.
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Juste remarque. Corrigé. J’en ai même retrouvé une autre: « la vie des Harkis s’humanisent. » Et toc!
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Je n’ai rien dit hier mais, dans ce cas, je le mentionne:
« Ali et sa femme Yema arriveNT avec sa LEUR petite famille »
« Ali et Yema quitteNT donc leur village »
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Alors là, c’est le bouquet. On va faire un concours. Aucune excuse. Sauf que j’écris le billet comme un pense-bête, des embryons de phrases que j’alimente à la va-vite. Sans conteste, c’est un manque de respect vis à vis de mes lecteurs encore rompus à la grammaire latine.
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Vous y allez un peu fort, vous savez très bien que votre orthographe est quasiment irréprochable et en tout cas largement au dessus de la moyenne de ce qu’on peut lire ça et là de nos jours. Mêmes les articles de presse recèlent des fautes totalement inadmissibles. Mais qui les voit encore ? Bientôt plus personne. De toute façon, j’ai l’impression que tout le monde s’en moque.
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Et voilà qui m’a permis de faire deux fautes… que la majorité des personnes ne verra pas. Ouf !
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