
La ville de Paris se lance dans un referendum le 2 avril au sujet des trottinettes qui inondent la capitale de façon désordonnée.
La Ville de Paris a choisi de solliciter l’avis des Parisiennes et des Parisiens avant de prendre une décision sur l’avenir des trottinettes en libre-service. Dans la capitale, une votation est organisée le 2 avril prochain. Découvrez tous les lieux de vote. C’est ce qu’on peut lire sur le site de la ville
Des trottinettes en libre-service à Paris, quoi d’anormal?
Vue de l’Alsace, la question semble étrange. Pourquoi interroger la population parisienne sur la faculté de se servir librement d’une trottinette électrique? on le fait bien pour les vélos…et aussi pour les voitures, si ma mémoire est bonne.
Dès lors, je m’interroge veut-on punir le libre-service ou les usagers des trottinettes?
Sur le terrain juridique, la maire de Paris s’expose à de mauvais procès avec les loueurs. On se demande si elle ne cherche pas avec sa votation à obtenir un blanc-seing lui permettant d’agir.
La votation en France a mauvaise presse car on sait que souvent la réponse est contraire à ce qu’on souhaite nous faire dire. Les Suisses votent presque tous les dimanches pour tout et n’importe quoi, c’est un sport national. Mais En France c’est plus délicat. Il ne viendrait pas par exemple à l’idée du président Macron de demander aux Français s’ils veulent travailler jusqu’à 64 ans. Hélas!
Avec les trottinettes, madame Hidalgo prend peu de risques, elle caresse dans le sens du poil des électeurs mécontents: des piétons râleurs, souvent des petits vieux de droite et des automobilistes fâchés de voir des trottinettes leur faire des queues de poisson dans les embouteillages.
Les jeunes cadres fringants droits comme des i sur leurs trottinettes n’ont plus qu’à aller voter en masse pour rétablir le fléau de la balance dans leur sens.
Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup déclarait Martine Aubry à propos d’élections truquées au PS en 2017.
