L’emploi du temps du mardi

C’est un combat de tous les jours. Rester en forme et ne pas s’abandonner à l’oisiveté.

Ce matin j’ai peint et cette après-midi j’ai couru.

L’une et l’autre des activités du retraité demande une introspection, construire son emploi du temps du jour. Et ne pas reporter au lendemain l’exercice physique qui, dit-on, est une clé de la forme. Ne pas céder à la contingence et préférer la nécessité.

Pour l’heure, je me bats contre les formes. Je cours aussi contre mes excès.

Si je montre ma peinture, c’est aussi pour m’encourager à mieux faire. Ma critique est féroce, je ne la ferais pas à d’autres, je resterais positif en disant ce qui est réussi et en taisant ce qui est moins bien.

C’est clair, j’estime le sujet raté. Cette immense masse verte de l’avant-plan dévore le reste. J’aurais du m’en douter avant. Si je veux sauver cette épreuve, il me reste à inventer un autre avant-plan qui mettra en valeur la perspective.

Je cours à travers les rues selon mon parcours habituel. D’abord la montée de l’avenue Pasteur puis le soulagement de la rue Kleber. Pourvu que le feu piéton soit rouge! La rue du vignoble est « en roue libre », je regagne mon altitude de départ.

Le tas de vêtements ruisselle au sol.

Je suis bien, je vais bien.

La République cycliste

On n’imagine pas partir en guerre avec un simple ruban cocardier au guidon.

L’assoupissement général de notre société sur le plan des valeurs républicaines laisse redouter le pire si par malheur, pour tester nos réactions, Poutine envoie un missile sur la cathédrale de Strasbourg.

J’ai sorti du grenier ma bicyclette « Gérard », je vais la préparer pour la guerre

Plus de mur à Berlin pour éviter la catastrophe.

J’entends mes compatriotes; nous ne sommes en guerre contre personne. Mais notre monde libéral insupporte les dictatures comme celle de Poutine. Alors c’est lui qui attaquera le premier. Macron commence à comprendre le danger.

La France, combien de divisions? dirait Poutine

Maxou rentrant de la guerre tard le soir en s’efforçant de ne pas faire craquer le parquet

On feint de l’oublier cet homme là utilise la rouerie pour parvenir à ses fins: reconstituer un grand bloc de l’est de l’Oural à Dunkerque, c’est son dessein. Pour s’en prémunir une mosaïque de peuples qui après l’Europe du Charbon et de l’Acier n’ont rien su faire d’autre que de confier les clés de notre patrimoine industriel et économique aux Chinois et notre production agricole au Mercosur. On voit aujourd’hui le désarroi de nos paysans.

Du coté de nos forces, ce n’est pas mieux. Depuis plus de vingt ans, 2001, la conscription des jeunes soldats n’existe plus et par voie de conséquence plus personne n’est capable « de se projeter » dans les conséquences d’une guerre si nous sommes attaqués, comme le simple fait de savoir se protéger d’un cataclysme chimique ou nucléaire.

Courage, fuyons!

Donnons nous des ordres de grandeur vis à vis de la Russie puisque c’est elle qui menace de s’octroyer petit à petit l’Ukraine, les Pays Baltes, la Moldavie, voire davantage.

Les Pays Baltes en première ligne face à la Russie

La Russie, militairement, c’est 800.000 mille hommes et la France 200.000.

En 2022, la Russie disposait d’environ 1 846 avions de combat et 832 hélicoptères . En revanche, la France possède actuellement 420 avions de combat en parc et 360 en ligne .

Tu aperçois les Pyrénées, chéri?

A la simple alerte, on imagine le scénario. Des cohortes de fuyards se précipitant sur les autoroutes vers l’Espagne. De quoi passer des vacances à l’abri. Du coté de nos politiques, je n’ai aucune confiance dans leurs capacités à conduire une guerre. Il nous faudrait rapidement établir un gouvernement de salut public pour fermer nos frontières et mettre notre peu de forces en ordre de bataille.

Maxou caporal va-t-en guerre.

Marioupol, la capacité de destruction de Poutine