Train+vélo, c’est fini

des situations parfois épiques dénoncées par les associations d’usagers

plus de vélo à bord des trains?

La mesure est passée inaperçue, mais la SNCF a décidé le 15 février de limiter les bagages à bord emportés par les passagers.

C’est seulement aujourd’hui 22 février que les médias en parlent comme si la grève des contrôleurs avait occulté la mesure.

Avis aux voyageurs des TGV inOui et Intercités. Depuis le 15 février 2024, chaque passager d’un TGV inOui ou d’un Intercités est limité à « deux bagages aux dimensions maximales de 70 x 90 x 50 cm (valises, gros sac à dos, sac de randonnée, sac de sport) et un bagage à main étiqueté aux dimensions maximales de 40 x 30 x 15 cm (sac à dos, cabas, sacoche d’ordinateur) » (DNA 22/02)

attention à la taille de vos bagages dans les trains

Conséquence pour les cyclistes: plus de vélo à bord des trains!

seul le Brompton plié sera accepté dans les trains (2045 euros)

Les adeptes de voyage combiné vélo+train peuvent donc oublier leurs projets ou leurs habitudes. Voyageurs lointains ou navetteurs quotidiens, oubliez le train ou oubliez votre vélo!

Seul un vélo Brompton plié de 585 mm de haut x 565 mm de long x 270 mm de large pourra entrer dans les tailles standards formulées par la SNCF.

Evidemment la mesure ne va pas manquer de faire réagir ceux qui militent pour cette forme de transport combiné associant vélo et train. La SNCF contrairement à nos voisins allemands n’a jamais encouragé cette formule préférant défendre la solution vélo à la gare de départ et vélo à la gare d’arrivée pour les usagers quotidiens.

Reste le devenir des voyageurs « au long cours » comme les cyclo-campeurs et cyclo-voyageurs.

Brompton, le pliant sur mesure

Brompton, du compact qui se fait discret

Brompton, le vélo pliant qu’on surnomme parfois la Rolls du pliant.

Est-ce usurpé? J’en ai essayé un. Autour du Brompton se greffent toutes sortes d’accessoires et de développements. Avec dérailleur, avec boite de vitesses, avec sacoches,…vous composez vous-même l’équipement de votre Brompton sur le site du fabricant installé à Londres. C’est du sur mesure à condition de ne pas se planter à la commande et de savoir ce qu’on veut à l’avance. Si vous l’achetez chez un pro, mieux vaut s’adresser à un revendeur qualifié qui connait ce type de machine.

J’avais envisagé de prendre la route jusqu’à Thann, mais j’ai préféré lui faire prendre le train par flemme.

Au final, vous devez avoir le pliant tant désiré moyennant une somme rondelette car le « fait-main » british à un coût non négligeable.

Le mien coûte 1500 euros. Un vélo prêté par CADRes Mulhouse que je remercie.

Poids 13,500 kg avec dynamo au moyeu et boite de 6 vitesses. Je vous le dis tout de suite, le confort n’est pas au rendez-vous. Comme tous les pliants, vous êtes assis « debout » et vous avez de quoi admirer le paysage. Coté roues, des 16 pouces qui vous font tressauter sur les inégalités des infrastructures urbaines. Et coté direction aucune inertie de trajectoire, ne pas tenter de se lâcher. Prudence cependant, ce vélo m’a été prêté, il ne correspond donc pas forcément à mes besoins.

Mais le reste est tout bon. C’est un vélo de ville vendu comme tel. Ne pas chercher plus. D’ailleurs Brompton ne s’en cache pas, le citadin est son cœur de cible.

Libérez-vous du confinement des autres moyens de transport et immergez-vous en plein cœur de la ville. Besoin de changer d’air ? Emportez votre vélo pliant compact Brompton en avion, en train ou en voiture et vous pourrez explorer encore plus loin.

(Pub Brompton)

Pourtant certains utilisateurs font du cyclo-camping en Brompton!

Et le pliage?

L’avantage du Brompton, c’est ses roulettes qui permettent de le tirer une fois plié en le tenant pas la selle.

Seules quelques secondes suffisent pour transformer votre vélo en un ensemble bien plié et facile à transporter. La petite taille de l’ensemble plié vous permettra de l’emporter en transports publics (y compris durant les heures de pointe) et dans vos bâtiments de travail ou autre pour vous assurer qu’il soit bien gardé. (dixit Brompton)

Quelques secondes…oui peut-être, mais j’ai galéré un sacré bout de temps avant d’y arriver les premières fois.

Mieux vaut donc bien regarder la vidéo avant de tenter la manœuvre.Vous retiendrez qu’en 1/ c’est l’arrière qu’on rabat, en 2/ c’est le cadre qu’on plie et en 3/ le guidon

https://fr.brompton.com/velos/comment-plier-un-brompton-#parallaxPopupVideo

Faire attention quand vous commandez. Celui que j’ai essayé comporte des développements de malade et vous ne pouvez utiliser que la première vitesse si vous n’avez pas des cuisses de sprinter. Le plateau de 50 dents pourrait être réduit, j’imagine…

Quant aux options, elles font vite grimper la facture! Le Brexit ne va pas simplifier le problème.

Aller sur le site Brompton

Le Brompton a ses inconditionnels ici

Brompton cultive sa légende

Je ne sais pas vous, mais moi ce mini-vélo me fascine.

Pourtant, sans être méchant, je dois dire que je le trouve moche et disproportionné par rapport aux canons de la cyclopédie. Continuer à lire … « Brompton cultive sa légende »

Des Brompton en libre service à Genève

De quoi concurrencer le projet cantonal de Vélib’, qui poireaute depuis la mi-2012 au Grand Conseil? s’interroge la Tribune de Genvève…

C’est encore Noël à Genève.

Des Brompton en libre service dans des boites en bois.

Baptisé « Vélothèque », le marché de la location s’adressera en priorité à l’aéroport, aux grands hôpitaux, à l’université.

A lire dans la Tribune de Genève.

Vélo+train en Alsace, la galère

Train Strasbourg-Sélestat (cliché MJ)

Marc nous écrit…

Depuis que le train rapide Strasbourg – Bâle est interdit aux vélos, il reste un train qui se traine pour emmener son vélo. Mais, dans ce dernier, peu de places pour les vélos, au pays du vélo.

Je le prends en gros une fois par semaine…je vais travailler avec mon vélo dans le train, pour rentrer le soir de Sélestat à Strasbourg à vélo. Ça me détend. Comme aujourd’hui, avec de la pluie.

Emporter son vélo avec soi conduit parfois à ce que nos décideurs appellent un conflit d’usage entre voyageurs…et un conflit d’intérêt pour la SNCF! Continuer à lire … « Vélo+train en Alsace, la galère »

Brompton, l’aristocratie du pliant

nickelvideostill3A l’inverse des possesseurs de grosses bagnoles, ceux qui roulent sur des vélos pliants se font discrets.

Presque furtifs.

J’en ai rencontré un devant chez mon boulanger.

Acheté à Londres, son possesseur ne tarit pas d’éloges.

Brompton.

Un nom mythique chez les connaisseurs de pliants. Continuer à lire … « Brompton, l’aristocratie du pliant »

J’ai laissé la barre à mine au sol

Les possesseurs de Brompton se désolent; ils sont eux aussi victimes de vols.

En Belgique, les plaignants encombrent tellement les commissariats qu’une déclaration de vol en ligne est accessible pour faciliter les démarches.

Témoignage de ce cycliste à qui l’on vient de dérober son vélo pliant… Continuer à lire … « J’ai laissé la barre à mine au sol »

Cages à chiens?

Non cages à vélos! Continuer à lire … « Cages à chiens? »

Va t-il faire Tilt?

C’est Vélotaf qui le révèle, b’Twin la marque de Decathlon va sortir un nouveau vélo pliant avec un modèle à boite automatique… Continuer à lire … « Va t-il faire Tilt? »

Les vices cachés du vélo

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Les vices cachés du vélo

cliché Forum Brompton

Il n’y a pas que les automobilistes qui rencontrent des défauts
sur leurs voitures comme actuellement avec Toyota et Peugeot.

Les cyclistes aussi.

Mais on en parle moins.

Maxou avait dû quand même remplacer deux fois son cadre en
carbone défaillant avant d’en avoir le bon, l’année passée.

Les vélocistes évitent d’aborder le sujet, mais dans l’arrière
boutique des commerçants, la querelle fait rage entre grossistes et
détaillants

 Il est vrai que la course à la légéreté s’accompagne
parfois de solutions mécaniques fragiles.

Qui va payer les dégâts de tous ces produits achetés souvent à
grands prix et qui vous lâchent sans prévenir?

Pour l’heure, l’acheteur tente de faire jouer la garantie. Pas
toujours avec succés.

Une fois le délai de garantie écoulé, on ne peut invoquer que le
vice caché ou le défaut de fabrication; mais c’est plus difficile à
faire admettre aux firmes.

C’est ce qui arrive avec la marque Brompton pourtant
tant réputée et adorée de son fan-club.

En cause les pédales!

Il semblerait que la firme d’Andrew Richie se fasse un
peu tirer l’oreille pour prendre en charge un vice de fabrication
qui affecte les pédales de la « Rolls » pliante
britannique.

En effet, outre les fissures, les « crouic-crouic », les
grincements, certains constatent amèrement comme
« Dabo »  que le mal est plus profond:

Il y a eu ce bruit de
ferraille qui rebondit sur le bitume.
Ch’gling-gling-badaboum.
« Putain ‘con, la pédale ! » s »offusqua le conducteur, après une
seconde d’interloquation, éberluée d’étonnement, abasourdi plein de
surprise.

Il ramassa humblement
la dépouille de la pédale amputée, la considéra gravement et se
promit de la jeter à la gueule du fabricant anglais.
Le cycliste termina sa course au rythme d’une claudication
ridicule, recherchant la traduction anglaise d’une compilation
d’insultes délicates qu’il serait opportun de vomir lors du lancer
de pédale. ( Forum Brompton)

 

Brompton, l’expérience d’un utilisateur

A ma demande et à la suite de mon article consacré aux vélos
Brompton, un membre du Forum Brompton« Bromp’Lille » – nous
décrit obligeamment ce qui a motivé son choix et son vécu avec ce
vélo.

Voici in extenso son texte.

Merci à lui.

Salut Velomaxou,

Quel est mon rapport d’étonnement avec mon Brompton ?

Le premier étonnement : apprendre que ce type de
vélo existait. Automobiliste depuis 15 ans, j’avais remisé mon vélo
et depuis la petite reine ne partageait plus ma vie.
Mais un jour, les bouchons, le prix de l’essence, une vague
conscience écologique m’ont fait prendre la décision de trouver une
solution alternative à la voiture.
Les transport en commun ? Oui mais ils me faut faire 3km de marche
à chaque trajet (trop long.)
Le vélo ? Oui mais la distance à parcourir n’était pas
envisageable.
Le vélo laissé à la station de métro ? Ça ne réglait qu’une partie
du problème puisqu’il me resterait encore pas mal de marche.
J’ai alors googlisé : métro vélo et les aléas de la navigation
m’ont fait arriver sur le Brompton. Un vélo que l’on pouvait
prendre dans le métro, c’était ça la solution.

Le deuxième étonnement : le prix
J’ai d’abord cru à une erreur de conversion. Je me suis alors dit
que le Brompton n’était pas raisonnablement envisageable. J’ai donc
tout naturellement bifurqué vers les Dahon. Il me restait alors a
voir l’engin.

Le troisième étonnement : la compacité
J’arrive donc chez le revendeur Dahon et je suis déçu. Le dahon a
une belle allure mais il prend trop de place à mon goût une fois
plié surtout à côté du Brompton du rayon d’à côté. Il va falloir
trancher : continuer la voiture ou claquer une somme « folle » pour
un vélo de clown.

Le quatrième étonnement : ne serais-je pas une
victime du marketing ?
C’est la question que je me suis posée pendant des jours. Il y a
deux ans et demi, on ne parlait pas tant des vélos pliants, pas de
publicité, pas de tête de gondoles mais n’est-ce tout de même pas
le marketing qui m’a fait arriver au Brompton. Je parcours alors le
Bromptonforum et je découvre des utilisateurs de longues dates de
ce vélo mais surtout beaucoup de passionnés de vélos tout
simplement… Tant pis si c’est un caprice, je me lance.

Le cinquième étonnement : C’est casse-gueule mais
pas tant que ça.
Je vais donc faire un essai du Brompton. Sur les pavés, le guidon
part dans tous les sens, ça secoue sacrément, je vais finir pas
casser un truc ! Et puis me voilà sur une voie « normale » et là je
découvre que ça accélère vite, que l’on se faufile entre les
voitures presque comme un piéton. C’est décidé, ce sera un Brompton
mais un Brompton de base : trois vitesses, noir, pas de dynamo, pas
de porte-bagages.

Le sixième étonnement : ça grince
Le lendemain d’une sortie sous la pluie, la chaine grince. Un
coup d’œil, elle est toute piquée de rouille :
l’angoisse d’avoir acheté un gadget pour enfant
gâté.
Je nettoie la chaine, la lubrifie. Plus de problème et depuis
j’ai pris mes habitudes. L’entretien est finalement
léger.

Le septième étonnement : ça s’emmène
partout
Au départ, le Brompton devait me servir pour les trajets domicile –
travail mais très rapidement il m’a suivi partout dans mes
déplacements professionnels (fini le métro parisien), mes vacances
(découvrir une ville depuis un vélo est une chose à part.)
Je m’équipe également d’un antivol (labélisé FFMC) pour
l’accrocher dans la rue et ainsi tirer le maximum de liberté
que peut m’offrir ce vélo.

Le huitième étonnement : l’entretien est peu
coûteux
Ayant une fâcheuse tendance à pousser plutôt qu’à mouliner
(je corrige peu à peu ce vilain défaut), la chaine se détend et il
faut la changer. Moins de 40€ pour une chaine, une couronne
arrière et la main d’œuvre. Si les accessoires sont
hors de prix, il faut reconnaître que le coût des pièces détachées
n’a rien de délirant.

Le neuvième étonnement : une fabrique plus
qu’une usine.
En 2008, Brompton reprend l’organisation d’un
Championnat du Monde de Brompton. L’idée est amusante,
l’organisation sur place très bon enfant, la visite de
l’usine situé à deux pas du Kew garden à Londres est
étonnante. Les cadres sont soudés sur place et un vélo est assemblé
de A à Z par le même ouvrier, il pourrait presque le signer. Je
trouve cela plus gratifiant que de monter des gaines de freins à
longueur de journée.

Le dixième étonnement : ça roule
L’emmenant partout, après un an d’utilisation, le
compteur affiche 4000km et je ne roule plus avec la seconde voiture
du foyer. Ce n’était donc pas qu’un caprice, je
m’offre donc une nouvelle selle pour marquer le coup.
Aujourd’hui, bientôt 10.000km pas de grands exploits à mon
actif, juste une utilisation quotidienne qui ne cessent de
m’étonner.

Made in England

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Made in England

La légende plane.

Avec un vélo Brompton, vous achetez en même temps un mythe.
Celui du vélo pliant fabriqué sur mesure qu’on emporte partout avec
soi.

Pour faire connaissance avec ce vélo et sa fabrication, on
trouvera un reportage très complet dans Vélotaf.

Mais ce n’est pas tout.

Il existe une « Bromptonmania » formée des inconditionnels de ce
vélo à l’allure si british. Ils ont même depuis 2005 leur forum
« Bromptonforum » fort bien structuré et animé par des
passionnés.

Il faut gratter un peu pour tomber sur le site officiel de la
marque Brompton. Un site rébarbatif qui se feuillette comme
un catalogue et qui nous laisse un peu sur notre faim! Dommage!

Pourtant, il a un abord sympathique ce Brompton même si j’ai ma
petite idée sur l’efficacité vélocipédique limitée de ce genre de
machine. Petit diamètre de roue mécaniquement synonyme d’inconfort.
Reste l’inconnue « rigidité »?

Ne soyons pas sectaire! je ne demande qu’à être convaincu.

Mais si vous voulez entrer dans la confrérie Brompton, il vous
faudra débourser par moins de 1000 euros.

Bien réfléchir avant!