Cool Attitude au Vieil Armand

Une brigade de LRV Rixheim est venue taquiner le Vieil Armand

Ce matin, de bonne heure et de bonne humeur, je suis monté au Vieil Armand dans le cadre de la journée Col’Altitude proposée par…je ne sais plus qui.

Huit heures et trois minutes, on quitte Uffholtz

A huit heures pétantes, je passe le portique encore en cours d’installation. Nous sommes trois matinaux. Des types qui dorment mal la nuit, sans doute. La pizza « Collioure » arrosée d’un « Lambrusco frisante amabile » de la veille au soir a néanmoins fait son effet. La grande ligne droite qui quitte Uffholtz est une mise en condition. A la première boucle on a réglé son train. Pour moi ce sera un train de sénateurs par encore remis des libations délibérations de la veille. Un des deux types devant moi dit au revoir et je reste avec le deuxième qui n’a pas l’air d’apprécier ma compagnie. Pourtant je ne parle pas contrairement à mon habitude. Alors je passe timidement et puis je regarde (en coin) s’il suit. Non il ne suit pas. Alors je continue à mon rythme. Un peu élevé, le rythme. Je regarde le cardio, il flirte autour de 150 puls. Puis le Edge s’éteint. Ma parole c’est un Edge qui plagie les Visiteurs, nuit-jour, nuit-jour. Je ne ris plus. Car faut assurer. J’hésite parfois de relancer en danseuse car je dégrade encore plus le cardio, alors je temporise. Le gestion du vieux cyclo est un art qui mérite une connaissance approfondie de son moi intérieur. Je me rappelle des vieilles 5CV qui pétaient des durites dans les cols et celles dont le radiateur bouillaient. On ouvrait le bouchon en douceur avec un torchon. Evidemment je ne tiens nullement à péter un joint de culasse dans mon moteur interne comme les 5CV.

Faut dire que ce col n’est pas spécialement facile. Je pars au km 6.2 à 308m et devant l’acropole, c’est à dire au col du Silberloch, on est au km 16.7 à 907m.

En réalité la partie est gagnée lorsqu’on arrive plus bas au col du Herrenfluh 835m à l’embranchement de la montée au Molkenrain, car après suit une descente et une remontée après le petit pont suivi d’une ligne droite.

le portique d’arrivée au col du Silberloch

Puis après avoir franchi le portique d’arrivée sous les « hip hip hip hourras » de la fanfare qui s’installe, je poursuis ma route vers le col Amic. Les gros mollets choisissent le Grand Ballon tandis que je prends la route Loeb, phare allumé pour les voitures qui grimpent.

Quelle n’est pas ma surprise de me trouver nez à nez avec un bus de touristes belges. Je m’arrête sur le bas-côté. Peut-être un itinéraire bis GPS pour rejoindre la route des Crêtes? je ne sais pas. Toujours est-il que cette route est interdite au plus de 3.5T sauf engins d’exploitation.

Finalement neutraliser la route des Crêtes pour grimper à vélo le Vieil Armand sans mettre en place un itinéraire de délestage n’est pas la meilleure formule. D’autant que cette route est large et roulante. Mais enfin je ne vais bouder mon plaisir de grimper sur une route silencieuse où seuls les petits rongeurs agitent les feuilles mortes le long du fossé.

Dimanche prochain 10 septembre, les journées Col’altitude se poursuivent avec le col Amic depuis Soultz (départ au Gros Chêne)