Même si Armstrong a largement contribué à ternir l’image du
cyclisme de compétition avec le doping, les affaires d’argent
semblent l’emporter sur tout le reste.
Ainsi Théo Conte dans Cyclism’Ac nous explique que les
recettes de télévision perçues par l’organisateur du Tour de
France, ASO, ont été de dopées de 32 millions de dollars rien
que par le duel annoncé Contador-Armstrong.
Alberto Contador a subi un contrôle antidopage au résultat
anormal lors du dernier Tour de France, remporté devant Andy
Schleck. L’Espagnol invoque une contamination alimentaire pour
justifier la présence de clenbuterol, substance vétérinaire, dans
des analyses pratiquées le 21 juillet (RMC Sport).
Cyclisme et dopage ne font décidément pas bon
ménage.
Une raison de plus pour se détourner du sport professionnel et
du sport business.
Qu’est-ce qui dit le Signor
Météo de Mulhouse?
– « Un rapide coup d’oeil aux modèles de prévision de
ce soir me laisse une impression très mitigée quand au temps des
prochains jours et d’une partie de la semaine
prochaine… »
C’est pas de la langue de bois, ça?…
C’est qu’on ne va pas se laisser faire, nous, les cyclos!…
On en veut pour nos sous. De l’été.
On a un syndicat des vélos, nous!
On peut se plaindre…
Un cyclo sous la pluie en plein mois de juillet, c’est pas
tolérable…
Alors, ça y est: un Signor Météo a une impression
mitigée et il nous fait la pluie…
On en a déjà congédié pour moins que ça. Des saboteurs de beau
temps. Plus que Sarkozy des préfets!
Les études d’itinéraires, les réservations de restaurants, les
remplissages de bidons glucosés,…les gonflages de pneus à 7
bars…
On ne va quand même pas passer tout le week-end à regarder le
Tour à la télé, Contador et Schlek se congratuler jusqu’aux
Champs…
On a d’autres choses à faire, nous!
Alors Signor Météo, on attend vivement un regonflage haute
pression de l’anticyclone des Açores.
On peut même venir donner un coup de main avec nos pompes (à vélo).
C’était l’épreuve phare du Tour de France.
Celle où l’on montait au Tourmalet.
Un Président de la République comme celui-là ne pouvait donc
être ailleurs qu’ici!
C’est que quelques points pour réveiller l’apathie politique
généralisée seraient bien précieux quand l’hiver arrivera…
Pas de chance!
Un brouillard épais nous a fait perdre l’essentiel de l’épreuve:
Celle du Président debout, sortant du toit d’une voiture officielle
et, on l’imagine, agitant un petit drapeau bleu, blanc, rouge.
Le Général, lui, n’avait pas besoin de monter les cimes pour
être reconnu.
Il restait à Colombey.
lire l’article de Guy
Birenbaum
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